Formation / 2ème édition de l’ITEC day: L’Ambassade de l’Inde présente les acquis de ce programme

Le programme Itec est un moyen pour le gouvernement indien d’aider les pays en développement dans les domaines de la technologie, de la gouvernance et de l’agriculture. Pour SEM Sailas Thangal, Ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire, cette commémoration a pour objectif d’accueillir les anciens du programme, de partager leurs expériences, de diffuser des informations et faire la promotion.

A en croire l’Ambassadeur, le programme offre 100 bourses au pays, la formation se tient en Inde et il est entièrement gratuite.

Toutefois, pour bénéficier du programme, il faut avoir l’approbation du gouvernement ivoirien  et l’accord de sa  hiérarchie. Lors de cette commémoration, plusieurs anciens du programme dont  Dominique Anzian Brou, titulaire d’un certificat en développement d’application web, ont partagé leurs expériences.

 « J’encourage d’autres fonctionnaires et agents de l’état à exploiter ce programme car Aitec a été plus qu’une opportunité pour moi. Ce programme de formation offerte par le gouvernement ivoirien en 2015 a été une porte pour ma nouvelle carrière que je poursuis dans l’administration publique. En effet, ce programme a enrichi mes perspectives de carrière, mais m’a surtout ouvert de nouvelles portes », souligne Dominique Anzia.

N’Guessan Koffi, ministre de l’Enseignement de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a fait savoir qu’à l’échelle internationale, l’Inde a opéré et réussi trois grandes révolutions.

 Ce sont entre autres, la India green revolution ou révolution verte, qui a permis l’autosuffisance alimentaire,  la India white revolution ou révolution blanche, considérée comme le plus grand programme de développement laitier au monde et  la India blue revolution ou révolution bleue, un programme d’aquaculture spectaculaire qui a abouti à l’autosuffisance en poisson et en productions connexes.

Pour le ministre, ces performances économiques et technologiques sont liées à deux facteurs essentiels, la formation et la recherche techniques et technologiques et l’amélioration de la gouvernance.

S’agissant de son département ministériel, le ministre s’est  réjouit des appuis multiformes que l’Inde pourrait apporter à ce secteur en vue du renforcement des compétences des jeunes afin que ceux-ci puissent être insérés de manière aisée en activité.

Ce sont des formations axées, entre autres, sur la gouvernance des structures publiques, le traitement des déchets électroniques et la technologie de recyclage, les systèmes énergétiques, les objectifs de développement durable, ainsi que les propositions de stages dans bien de domaines.

Il a terminé en soulignant que désormais, les différentes opportunités seront saisies et mises à la disposition des populations, notamment les jeunes dans le but de renforcer leurs aptitudes professionnelles.

Ibrahima Khalil