Une équipe pluridisciplinaire de la Banque Mondiale composée d'un spécialiste en agriculture, d’un spécialiste du secteur privé et sauvegarde environnementale et sociale, conduite par le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a démarré ce jeudi 28 octobre 2021, dans le nord du pays, la revue à mi-parcours du Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaine de valeur de l’Anacarde (PPCA).
A cette occasion, les producteurs des villages de Angolokaha et Kanawolo ont salué les avantages de la réhabilitation des vergers d’anacardes qui fait passer du simple au triple la production.
« Quand j'ai accepté que le PPCA réhabilite 1 hectare de mon champs d'anacarde, ma production a doublé, voir triplé. C’est pourquoi, je souhaite poursuivre le bon travail entamé par le projet, si je reçois un peu d’aide du projet», a souhaité vivement Ouattara Katinan, producteur à Angolokaha.
Le colonel Bassou Mory Traoré, Coordonnateur national chargé des filières Coton, Anacarde, Mangue et Foresterie a expliqué les bonnes pratiques en la matière.
« La réhabilitation permet d’avoir 100 pieds à l'hectare. La technique consiste donc à délimiter les plantations et faire le marquage des arbres qu'il faut enlever. Il s'agit en effet des arbres malades qui ne donnent pas la bonne densité », a-t-il soutenu.
La délégation conjointe est conduite par Jean Philippe Tré Spécialiste principal, Agro-Economiste, au bureau de la banque mondiale à Abidjan.
Le Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaine de valeur de l’Anacarde est mis en œuvre depuis Août 2018 par le Conseil du Coton et de l’Anacarde. Docteur Adama Coulibaly, Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde en est le coordonnateur.
L'Objectif du Projet est d'accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de la noix de cajou au profit principalement des petits exploitants et des PME de l'industrie de transformation du cajou en Côte d'Ivoire.
CT