L'Ecole nationale des douanes, à Abidjan, a accueilli, du lundi 26 au jeudi 29 juillet 2021, un atelier de Formation relatif à l'identification et au contrôle des substances qui appauvrissent la couche d'ozone (SAO). Les cibles de cette formation sont les agents des Douanes du port, de l'aéroport et les contrôleurs du Ministère du Commerce.
Le mot de bienvenue du Colonel Diby Kouame Anne-Marie, représentant le Directeur Général de l'école des douanes, a marqué le début de la cérémonie d'ouverture de cette activité. Elle a salué l’initiative pilotée par le Professeur N’Guessan N'Cho, Coordonnateur du Projet Ozone au MINEDD.
« Permettre à notre pays de participer à la restauration de la couche d’ozone, fortement endommagée revêt un caractère primordial pour la santé de nos populations et pour la croissance économique de la Côte d’Ivoire » a été le mot du Professeur N’Guessan N'Cho pour situer l’enjeu de cet atelier.
En effet, l’éradication totale de ces gaz sur le marché, présente encore beaucoup de difficultés. La contrebande fait encore ravage par le remplissage de bombonnes sur lesquelles est mentionné le nom du fréon 22 et du réfrigérant 134a, mais dont le contenant est le fréon 11, un gaz formellement interdit depuis 2010. D’où l’intérêt d’outiller les participants qui, à la fin de la formation, devraient être à mesure d’identifier et de mieux contrôler l’entrée de ces substances sur le territoire national.
Le Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Monsieur Jean-Luc ASSI a prononcé le mot d'ouverture de cet atelier. Dans son allocution, il a rappelé l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre les SAO. « Notre pays s’est engagé fortement à éliminer la consommation des substances présentes sur son territoire » a-t-il déclaré.
C’est pourquoi l’atelier de formation mettra principalement l’accent sur les « deux substances réglementées à savoir le HCFC ou fréons 22, utilisé pour la climatisation et dont l’élimination totale est prévue pour le 1er janvier 2030 et l’hydrofluorocarbone (HFC) ou réfrigérant 134a, gaz à effet de serre, réglementé par l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal de 2015 » a précisé le Ministre.
En attendant la vulgarisation de nouveaux gaz, ces délais sont définis à travers un chronogramme en vue de maintenir temporairement les besoins, les prestations et services de froid dans le contexte économique et social.
Après deux jours de formation axée sur la manipulation d’outils de contrôle, une remise de diplômes aux participants va sanctionner la dernière journée. Désormais, ces nouveaux acteurs sont en mission pour empêcher l’entrée des SAO sur le territoire national.
fm