La ministre de la Femme, de la famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a signifié que des progrès notables ont été enregistrés au cours de ces dernières années pour garantir les droits des enfants, tant au niveau du renforcement du cadre juridique que des actions menées par le gouvernement.
« Evaluer nos stratégies comme nous le recommande le thème de la Journée de l’enfant Africain cette année, nous oblige avant tout, à évaluer nos acquis et mettre en relief les défis restants. Oui, des progrès notables ont été enregistrés au cours de ces dernières années, en vue de garantir les droits de nos enfants », a affirmé Mme Touré, dans sa déclaration relative à la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain transmise jeudi 17 juin 2021 à l’AIP.
Au rang de ces progrès, elle a cité, entre autres, la ratification de la convention de La Haye sur la protection de l’enfant et la coopération en matière d’adoption internationale, la création en novembre 2020, par décret, de l’Autorité centrale pour l’adoption en Côte d’Ivoire, la création d’un Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite le travail des enfants placé sous la présidence de la Première dame, Dominique Ouattara, ainsi que la mise en place d’une ligne d’assistance téléphonique 24H/24 pour les enfants en situation de détresse “Allo 116 Enfant en détresse”.
Pour Nassénéba Touré, cette Journée invite tous les Ivoiriens, les couches socioprofessionnelles, le secteur public et privé, les différentes organisations et associations de développement à s’associer à la cause de l’enfant afin de penser, orienter et organiser son éducation dans un plan visant un cadre national de bien-être.
« Il s’agit de mobiliser les citoyens autour de l’atteinte des objectifs de développement durable à travers l’investissement dans le capital humain par l’accès de tous les enfants à une éducation de qualité, à la santé, à l’identité, aux loisirs, à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des filles, de toutes les pratiques préjudiciables, de maltraitance, d’exploitation, de toutes formes de violence et au respect des droits des enfants pour mieux les protéger », a-t-elle ajouté.
La ministre a par ailleurs salué le leadership dont ont fait preuve les acteurs de la protection des enfants pendant la période de COVID-19.
La Journée de l’Enfant Africain est célébrée tous les 16 juin.
(AIP)