Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo, a procédé le jeudi 08 octobre 2020 à Seen Hôtel, au lancement officiel de la 2ème édition des Assises du numérique en Côte d’Ivoire qui aura lieu du 27 au 29 janvier 2021 à l’hôtel Radisson Blu, à Abidjan.
Pour le ministre Sanogo, cette édition qui portera sur le thème “Bilan et perspectives, 7 ans après la réforme du secteur des télécommunications/TIC”, offrira un cadre de discussion à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique, au regard du rôle de catalyseur des TIC dans le développement et la promotion du bien-être des populations.
Aussi, a-t-il souligné, sept ans après la série de réformes engagées à cet effet par le Gouvernement, “il convient de marquer un arrêt, afin de faire une évaluation de ces résultats au regard des objectifs fixés et de dégager les perspectives pour le développement de l’économie numérique nationale”.
Il s’agira donc de dresser le bilan du secteur aux plans institutionnel, réglementaire et opérationnel, et de dégager les perspectives pour un écosystème numérique mieux adapté aux enjeux actuels. Ces Assises sont initiées par le ministère de l’Economie numérique et de la Poste, en partenariat avec le cabinet ICT Consulting.
Elles seront meublées de six sessions de travaux en atelier, de six panels thématiques et d’une table-ronde, a détaillé le directeur de cabinet du ministère, Dr Guibessongui N’Datien Séverin. Depuis la réforme du secteur engagée en 2012, la Côte d’Ivoire connaît des avancées notables en matière de Télécommunications/TIC.
Entre autres, le pays enregistre plus de 37 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration de 145%. Le chiffre d’affaires du secteur s’élève à plus de 1 000 milliards FCFA, tandis que la couverture de la population au large bande mobile avoisine 91%.
Au plan international, la Côte d’Ivoire a enregistré un bond en avant de 20 places entre 2013 et 2018 au classement de l’Indice de développement des TIC (IDI), en se classant au 132ème au niveau mondial et 3ème en Afrique de l’Ouest.
Au niveau de l’Indice de développement de la gouvernance électronique (EGDI), le pays a gagné 37 places entre 2012 et 2018 en passant de la 176ème à la 139ème place. (AIP)