En marge de l’audience qu’il a accordé à une délégation du bureau national du Réseau de la presse touristique et hôtelière de Côte d’Ivoire (Repthoci) le mardi 18 janvier 2022 au siège de ladite institution à Cocody Angré 7ème tranche.
Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (Anp), s’est prononcé sur les crise qui secoue et qui menace le secteur de la presse ivoirienne de disparition selon les éditeurs.
« C’est un sujet assez vaste. Nous n’avons été saisi par les éditeurs, mais, ce que j’ai cru comprendre, nous l’avons en même temps que vous dans les journaux, que ce disent les éditeurs. Cependant les augmentations ne sont propres au secteur des média, ni à la Côte d’Ivoire. Pas plus tard que la semaine dernière, les journaux français ont augmenté leur prix de vente eu égard à l’augmentation des matières premières de l’ordre de 50%. Evidemment, le papier entrant dans la production des journaux, il est impératif que les éditeurs connaissent une augmentation de revient. C’est au groupement des éditeurs d’envisager les réformes nécessaires en leur sein pour pouvoir faire face à ces augmentations. Il y a plusieurs secteurs de l’économie qui accusent des augmentations. Il y a une brasserie qui a fait une augmentation. Il y a des négociations à faire et des négociations s’imposent. Quand les matières premières augmentent, qu’est-ce que je fais dans ce cas en tant que producteur de matière première, fournisseur de support d’information. C’est un secteur qui est sinistré c’est vrai, en même temps qui a une activité sociale importante qu’il faut soutenir » a-t-il indiqué non sans mettre les éditeurs devant leurs responsabilités de manager.
« En même temps les éditeurs sont des entrepreneurs privés. On se lève on veut créer une entreprise de presse, cela suppose qu’on d’abord fait une étude de marché, un certain nombre d’état des lieux pour voir si le produit qu’on va mettre sur le marché est intéressant ou pas. Si le produit que vous mettez sur le marché n’est pas intéressant, vous risquez de faire banqueroute rapidement. Donc c’est un ensemble de facteurs. On parle de distribution, du coût d’impression, mais il y a aussi le contenu. Il faut une concertation élargie pour que chacun puisse trouver son compte. Mais, l’augmentation, je ne dirai pas qu’elle s’impose, mais elle est inéluctable eu égard au coût des intrants » a-t-il conclu.
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