Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko a déclaré jeudi à Abidjan, que la Côte d’Ivoire fera face à l’attaque terroriste survenue quelques heures plus tôt au poste de contrôle frontalier et au camp militaire de Kafolo, localité situé à 60 km de Kong, dans le Nord-Est du pays.
« Il n’y a pas mille raisons à une attaque terroriste, c’est semer la terreur, c’est détruire, c’est désorganiser les Etats, c’est imposer un mode sociétale qui n’est pas le nôtre, donc nous allons faire face à cette attaque », a indiqué le ministre d’Etat à la fin de la réunion du Conseil national de sécurité qui s’est tenu au palais présidentiel, sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Selon Hamed Bakayoko, depuis l’attentat de Grand-Bassam, en mars 2016, la Côte d’Ivoire s’est dotée de moyens pour sa sécurité. « Le pays s’est doté de moyens en terme de formation, d’organisation et d’équipements pour sécuriser le territoire. Je peux assurer que le niveau d’organisation de nos forces est tel que, leurs réponses sera rapide », a-t-il assuré.
Dans un communiqué transmis à l’AIP, jeudi, l’état-major des armées ivoiriennes établit un bilan provisoire de l’attaque terroriste de Kafolo qui a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé.
Le 13 mars 2016, la Côte d’Ivoire avait essuyé son premier attentat-terroriste sur la station balnéaire de Grand-Bassam (Sud-Est ivoirien). Cette attaque avait fait 22 morts dont 16 civils, trois militaires et trois terroristes, et 33 blessés, selon le bilan officiel.
AIP