Le conseil national des droits de l’homme (CNDH) a procédé jeudi à son siège à Abidjan, au lancement de son observatoire pour le respect des droits de l’homme dans les processus électoraux 2020-2021, en présence du président de la commission électorale indépendante (CEI) et de la secrétaire d’Etat, chargée des Droits de l’Homme.
La présidente du conseil national des droits de l’homme, Namizata Sangaré a expliqué que cet observatoire s’inscrit dans la dynamique de la consolidation de la paix et vise à accompagner la CEI pour des élections sans violence. « 2020 sera l’année des élections apaisées et au sortir de ce scrutin c’est la Côte d’Ivoire qui gagnera. Chaque partie prenante doit s’impliquer et jouer son rôle », a-t-elle déclaré.
« Durant le processus électoral, avec nos partenaires de mise en œuvre, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale », a assuré Namizata Sangaré.
Pour la secrétaire d’Etat, chargée des Droits de l’homme, Aimée Zébeyoux, l’observation du processus électoral, bien mis en œuvre, permet d’atteindre les objectifs d’une élection apaisée, transparente, inclusive et crédible.
Selon elle, cela nécessite de « la neutralité, de l’impartialité, de la non immixtion dans le processus et la maîtrise de la thématique ». Le président de la CEI, Coulibaly Kuibiert, a salué la mise en place de cet observatoire.
Selon lui, les enjeux de la matière électorale restent la reconnaissance et le bon exercice des droits des citoyens.
« Il se peut faire que dans notre évolution, nous contrarions la loi, voilà pourquoi l’observatoire est là (…), je vous invite donc à exhorter nos parents à venir s’inscrire sur les listes électorales », a-t-il indiqué. M. Coulibaly Kuibiert a décrié le « langage guerrier » des acteurs politiques qui selon lui, donnent l’impression que l’élection fait peur. « Faisons de sorte qu’il n’y ait des élections sans crises d’où l’importance de cet observatoire », a-t-il conclu.
AIP