Le vol direct TK561 de la compagnie turque Turkish Airlines qui s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Félix Houphouët Boigny de Port-Bouët, le jeudi 12 octobre avait à son bord 77pélerins chrétiens exfiltrés d’Israël en guerre.
Au final, les 106 pèlerins pris au piège de la guerre en Israël, dont la dernière vague de 77 a été accueilli par Monsieur Bamba Messamba, directeur général des cultes, sont arrivés à Abidjan saints et sauf.
C’est finalement, après d’âpres tractations que nos pèlerins, ne pouvant plus voyager avec la compagnie aérienne européenne initialement commise pour les ramener à Abidjan, ont pu être évacués en Turquie dans un premier temps. Sur place, nos autorités diplomatiques se sont impliquées pour régler les questions de visa dont ne disposait aucun des pèlerins.
En effet, alors que les pèlerins ivoiriens, en fin de séjour, s’apprêtaient à regagner Abidjan, ils ont été surpris et bloqués en Terres Saintes par la guerre israélo-palestinienne qui a éclaté le samedi 07 octobre dernier.
Aussitôt informée de la situation, la Direction Générale des Cultes en rapport avec le cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité et surtout avec le concours appuyé de nos autorités diplomatiques à Tel-Aviv et à Istanbul n’ont ménagé aucun effort pour extirper nos pèlerins chrétiens des dangers de ce conflit meurtrier.
Pour le Directeur Général des Cultes, c’est une situation inédite qui a été réglée promptement et efficacement : « disons que la première des choses, c’est de dire gloire à Dieu gloire à Dieu. Parce que lorsque cette situation s’est produite, nous avons eu peur. Le temps que j’ai passé à la Direction générale des Cultes, c’est la première fois qu’un tel évènement arrive. Donc ça nous a coupé le sommeil mais Dieu merci dans les 24 heures qui ont suivi l’annonce de la triste nouvelle des dispositions ont été prises par les plus hautes autorités de ce pays…»
En ce qui concerne le volet psychologique, les services de M. Kourouma Lassana, Directeur de la vie cultuelle et des œuvres missionnaires et les guides religieux encadreurs se tiennent à la disposition 24h sur 24 pour tous les cas de traumatismes éventuels qui pourraient survenir chez un de ses pèlerins.
Cette situation de guerre en cours en Israël si elle se poursuit risque de compromettre le calendrier des pèlerinages en Terres Saintes d’Israël comme ce fut le cas avec la crise sanitaire à coronavirus au début des années 2020.
I Khalil