Pour promouvoir le droit des personnes handicapées en Côte d'Ivoire, la Coordination des Associations de Personnes Handicapées de Côte d'Ivoire (CAPHCI) a abrité à son siège sise à Abobo, un atelier avec 30 leaders d'organisation de personnes handicapées, ce samedi.
Bénéficiaire du projet EPU qui a démarré depuis le mois de janvier sur la promotion des droits humains, la CAPHCI entend outiller les responsables d'organisation pour une meilleure compréhension de la question du handicap. C'est autour du thème : « Droits des personnes handicapées et le cadre juridiques et réglementaires », que les participants ont été instruit. Pour Koné Yacouba, PCA de la CAPH-CI et coordinateur du projet, il a indiqué que ce atelier a pour objectif de renforcer leur capacité en termes de connaissance des droits des personnes handicapées pour une meilleure application de la convention des Nations Unies sur le droit des personnes handicapées.
« Cet atelier participe à la formation des leaders locaux pour qu’ils soient aptes à participer à la gouvernance locale dans leurs différentes zones. Nous voulons promouvoir à travers cette action une approche globale des besoins et des droits des personnes handicapées et encourager l’intégration de la composante “handicap” dans les politiques, stratégies de développement, projets, services et initiatives existants », a indiqué le PCA de la CAPH-CI. Poursuivant, il a exprimé sa satisfaction du fait qu’il y a une adhésion totale au niveau du projet et cela s’exprime par la participation des personnes handicapées et des leaders communautaires autour de la question de handicap.
Pour Dr Koné Adama, cet atelier de formation a permis de faire un état des lieux de la situation du handicap en Côte d’Ivoire, de ressortir les différentes problématiques, surtout retenir la problématique de la gouvernance inclusive.
« Nous disons que si la gouvernance locale est inclusive, elle pourra vraiment avoir un impact sur le développement. Parce que, là où on prend les décisions, on tient compte des personnes handicapées, dans la mise en œuvre des axes nous pensons qu’il aura moins de problèmes car, cela réduira certaines inégalités au niveau social », a fait savoir Koné Adama, vice-président de la CAPH-CI, par ailleurs, formateur de cet atelier. Aussi, a-t-il ajouté qu’il était important “d’armer” les différents leaders de structure pour mieux défendre les droits des personnes handicapées.
Izoudine Youssef