On aurait pu faire l'économie de cette affaire de diplôme du technicien du champion de la Côte d'Ivoire. Mais le maître de Sol Béni, Roger Ouégnin, n'a pas dit toute la vérité aux Actionnaires, le dimanche 22 août 2021, à la bourse du travail de Treichville, lors de l'Assemblée générale élective du club jaune noir. Et cela, au sujet du diplôme de son entraîneur français, Julien Chevalier.
la session de formation 2016 de la Licence A CAF, l'avocat-président, comme à son habitude, a voulu faire croire à son auditoire que les membres du Comité exécutif sortant de la FIF ont fait une rétention de l'information que leur a transmise la CAF pour leur dire que Julien Chevalier était titulaire d'une Licence A CAF, donc habilité à coacher les Mimosas pour une aventure africaine.
Du coup, il accuse les anciens dirigeants fédéraux d'avoir agi contre les intérêts de l'association qu'il dirige depuis 1989.
Belle stratégie de diabolisation de l'équipe du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo. En jouant la carte de la victimisation, à travers l'affaire du diplôme de Julien Chevalier, "Colombo" tente de justifier pourquoi il en veut tant au Comité exécutif sortant de la faîtière de la discipline reine.
Par ailleurs, ce que le PCA de l'Asec a oublié volontairement de dire aux supporters de son club, c'est que son entraîneur pas réussi à la session 2016 de la Licence A CAF qui avait pour instructeur l'actuel entraîneur de l'équipe du Mali, Mohamed Magassouba.
Ce que "L'ouvrier Specialisé" a également omis de mentionner, c'est que son coach a passé son diplôme d'entraîneur en même temps que son adjoint, Félix Kouadio, qui a obtenu le fameux sésame. Le patron du club le plus titré de Côte d'Ivoire n'a pas informé les Actionnaires que Julien Chevalier, qui a fait 5 semaines de formation, n'a pu obtenir la Licence A CAF, et ce, malgré sa compétence, parce qu'il a échoué à un module.
Par conséquent, son passage comme adjoint de Claude Leroy au sein de la sélection du Togo, un travail pratique, a été considéré comme un complément de module. Ce qui lui a permis d'obtenir la Licence A CAF.
Et cela, à la demande du Directeur technique national (DTN) de la FIF, Koné Tiégbè, qui a adressé un courrier à cet effet à la CAF. C'est, donc, sur proposition du DTN de l'organe de gestion du ballon rond local, Koné Tiégbè, nommé par le Comité exécutif sortant de la Fédération de football, que l'organisation basée, au Caire, en Egypte, a délivré le parchemin à Julien Chevalier.
Pour rappel, lorsque Roger Ouégnin a écrit à la CAF pour s'enquérir de la situation administrative de son coach, l'institution continentale lui a répondu que ce dernier possédait la Licence A CAF. Elle a également porté cette information à la connaissance de la FIF.
Pourquoi alors le PCA du club jaune et noir accuse les ex-dirigeants fédéraux d'avoir fait la rétention d'information au sujet du diplôme obtenu par Julien Chevalier parce qu'il la connaissait? On pourrait assimiler son acte à une diversion afin de détourner les Actionnaires de sa gestion critiquée par une frange des supporters de l'Asec.
Martial Gohourou