La migration irrégulière en Côte d’Ivoire prend toujours de l’ampleur malgré les appels à ne pas s’aventurer dans les eaux et le désert. Dans le but de freiner ce fléau en Côte d’Ivoire, les organisations de jeunesse appellent les différents acteurs (état, jeunes, parents, femme et médias) à se mettre, et ce à travers plusieurs recommandations.
Ce jeudi 8 avril à Cocody, lors des travaux de restitution, les jeunes ont pu produire des solutions et recommandations sur 4 axes en rapport avec la migration irrégulière.
Ce sont entre autres, le rôle de l’Etat dans la lutte contre la migration irrégulière, le rôle des médias dans la lutte contre la migration irrégulière, le rôle des jeunes dans la lutte contre la migration irrégulière, le rôle des femmes dans la lutte contre la migration irrégulière. Pour le premier point, les jeunes ont invité l’Etat à lutter contre la corruption et valoriser le mérite et l’excellence, à créer les conditions de paix et de stabilité afin d’envisager un écosystème d’emploi bien rémunéré, mettre en place un système de démonétisation et digitalisation.
Aux médias, il a été demandé de valoriser les valeurs culturelles et nos Etat africains et le potentiel des jeunes africains que de vendre le rêve de l’eldorado a ceux-ci, « de multiplier les documentaires et émissions de sensibilisation contre la migration irrégulière et les conséquences qui s’y rattachent, utiliser les réseaux sociaux dans la sensibilisation ».
Les jeunes, qui font plus de la moitié du taux de migrants, sont appeler à se défaire de la facilité « en développant son leadership afin d’exercer un métier qui permettra la prise en charge de soi-même, se former et s’informer sur l’immigration clandestine, les associations de jeunesses doivent éduquer leurs membres » Pour les mères, les femmes, « arrêter d’inciter les enfants à aller en Europe irrégulièrement en prenant les exemples des voisins créant des poules frustrantes, formaliser les activités génératrices de revenu, développer le leadership féminin dans la lutte contre l’immigration irrégulière », sont entre autres les recommandations qui leur ont été faites.
Par ailleurs, le représentant de l’Unesco, Boni Claver a demandé à une mobilisation des médias, car c’est le manque d’information qui pour pousse les jeunes à s’adonner à cette pratique.
Il faut rappeler que le projet « Autonomiser les jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication », initié depuis 2019 a permis à plusieurs jeunes d’être sensibilisés sur cette question en ayant à leur portée de bonnes informations. Par ailleurs, plusieurs villes du pays ont été visité notamment, Yamoussoukro, Abidjan, Bouaké et Daloa. Sandra Kohet