
Le festival ambitionne de fédérer les populations autour de valeurs fortes, à l’orée d’une période électorale souvent marquée par les tensions.
Lors du lancement officiel tenu le lundi 14 juillet à la mairie de Yopougon, les organisateurs ont réaffirmé leur volonté d’inscrire le festival dans une dynamique de construction citoyenne.
« Ce n’est pas qu’un simple festival, c’est un engagement collectif », a fait savoir Ange Gbaka, commissaire général adjoint de l’événement.
Pour lui, cette édition est une invitation à « tourner le dos aux crises du passé » et à s’ouvrir résolument à la culture du dialogue et du vivre-ensemble.
Le programme s’annonce riche et varié : concerts, expositions, conférences-débats, concours artistiques, et animations de rue viendront rythmer les journées et soirées. Le public aura le plaisir de retrouver le concepteur du Zoblazo, Frédéric Ehui Meiway, monument de la musique ivoirienne, aux côtés d’autres artistes qui viendront faire vibrer les nuits de la commune.
Mais Yop Mon Fyef, c’est aussi un festival à visage humain. En mai dernier, plus de 500 femmes de Yopougon ont été célébrées à l’occasion de la fête des mères, preuve de la volonté des organisateurs d’aller au-delà du spectacle pour poser des actes sociaux concrets.
Qualifié de « mère de tous les festivals de Yopougon » par Yaya Doumbia, premier adjoint au maire, Yop Mon Fyef bénéficie du soutien constant de la mairie, dirigée par Adama Bictogo, ainsi que de nombreux partenaires publics et privés qui considèrent l’événement comme un levier de mobilisation et de transformation sociale.
Avec plus de 20 000 festivaliers attendus, la 5e édition de Yop Mon Fyef s’annonce comme un rendez-vous majeur de l’agenda culturel ivoirien.
Yopougon s’apprête donc à vibrer pendant trois jours, mais aussi à réfléchir, se réconcilier et rêver, ensemble, d’un avenir meilleur.