Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation de ligne 1 du métro d’Abidjan, la Cellule d’Exécution du Plan d’action et de Réinstallation (CE-PAR ) a organisé, sous la présidence du Comité de suivi du Plan d’action et de Réinstallation(CS-PAR) un atelier pour la présentation du plan de restauration et des moyens de subsistance, des actions de mise en œuvre, la prise en charge et suivi des PAPs vulnérables et la mise en place d’un compte séquestre, le mercredi 02 octobre 2024, à l’hôtel le Vaisseau-Cocody 7ème Tranche.
L’objectif principal était d’informer tous les acteurs des mesures nécessaires à prendre pour le suivi effectif des personnes affectées par le projet (PAPs). Il s’inscrit dans la continuité du processus de mise en œuvre du projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan etc surtout proposer des solutions, recommander des actions pour le bon suivi des impactés afin de permettre au projet d’atteindre effectivement ses objectifs.
Mme Fofana Yelli Mariam, coordinatrice de projet environnement et social au cabinet Artelia, a présenté les résultats d’un audit interne et, exposé le plan de restauration et des moyens de subsistance (PRMS) et actions de mise en œuvre. Elle a souligné les acquis en termes d’indemnisation, de gestion des plaintes et encouragé la CE-PAR à poursuivre ses actions. Lesquelles doivent répondre aux attentes de toutes les parties, notamment l’Etat, les impactés et les bailleurs de fonds, surtout que le PRMS vient en complément au PAR. « Je pense que la mise en œuvre du PRMS va améliorer la vie des PAPs identifiés comme des personnes vulnérables», a ajouté Mme Fofana.
M. Gbelle Marc, directeur général du cabinet international d’ingénierie et conseil (CIIC), a partagé les résultats d’une étude relative au mécanisme de suivi des PAPs vulnérables. Il a expliqué qu’il est primordial de prendre en compte cet aspect du projet, en reconsidérant les critères de vulnérabilité tels que l’état de santé, l’âge, les femmes en état de grossesse, les personnes en situation de handicap etc. C’est pourquoi, il a suggéré une nouvelle définition des critères des personnes vulnérables pour une base de données spécifiques les identifiant. « Cette assistance est d’une importante capitale pour la réussite du PAR. Il faut donc renforcer les capacités des personnes vulnérables dans la gestion de leurs activités ; car une prise en compte de celles-ci est la clé du succès du PAR », a insisté le directeur général du cabinet CIIC.
Cissé Moustapha, président du CS-PAR, a souligné l’opportunité de cet atelier qui permettra d’apporter une meilleure assistance aux PAPs qui ont perdu leurs activités économiques sur l’emprise. Il les a rassurés sur leur indemnisation et au-delà de leurs attentes. Poursuivant, le président du CS-PAR a précisé qu’il sera établi un plan d’action de suivi qui sera déployé dans les mois à venir pour les aider à retrouver un niveau de vie amélioré.
Le prochain séminaire sur la mise en œuvre du PAR de la ligne 1 du métro d’Abidjan se tiendra novembre 2024, à Abidjan.
Rappelons que le projet métro d’Abidjan impacte plus de 15 023 personnes et, traverse 8 communes du District Autonome d’Abidjan, à savoir Anyama, Abobo, Adjamé, Attécoubé, Plateau, Treichville, Marcory et Port-Bouët.
Le projet est long de 37,4 km et comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes, 1 pont viaduc sur la lagune Ebrié, etc. Le trafic attendu à terme est d’environ 540 000 passagers par jour.
Source : ServComm