C'est un secret de polichinelle que de dire que le candidat à l'élection à la présidence de la FIF, Sory Diabaté, constitue un obstacle infranchissable à l'ambition de ses adversaires de s'installer à la maison de verre de Treichville. Il est, donc, un épouvantail pour ses concurrents.
Alors qu'ils laissent croire que le porteur du projet "Pour la grandeur du football ivoirien" a été lâché par la quarantaine de clubs qui a suscité sa candidature, ses détracteurs sont convaincus que sa présence dans la course à la succession du défunt patron du ballon rond local, Sidy Diallo, ne leur laissera aucune chance de remporter le scrutin à venir devant désigner le remplaçant de l'illustre disparu.
Ne sachant pas comment faire pour remporter l'élection à la présidence de l'instution fédérale, prévue pour le 23 mars 2022, les adversaires de l'enfant de Bingerville espèrent voir la FIFA l'écarter de la course au fauteuil laissé vacant par Sidy Diallo. Ils évoquent le motif de la mise sous normalisation de la faîtière de la discipline reine pour justifier leur rêve du rejet de la candidature de l'ex-numéro deux de l'organe de gestion du football ivoirien. Et ce, lors du prochain processus électoral de la FIF.
Et pourtant, ils savent que la mise sous normalisation de la Fédération de football n'est pas une sanction. En effet, la FIFA dans sa lettre décision du 24 décembre 2020 a fait le constat que le mandat du COMEX sortant était venu à expiration depuis le 20 février. Et que c'était l'un des motifs pour lequel elle a pris la décision de normalisation. Si l'organisation basée, à Zurich, en Suisse, admet que le mandat de l'ancien Comité exécutif de la FIF était expiré, cela veut dire que ce dernier n'avait plus le statut d'officiel. Donc, il ne relevait plus de sa juridiction. Par conséquent, elle ne pouvait prendre de sanction le concernant. Simple question de bon sens !
Pour rappel, Sory Diabaté, le candidat du bureau Exécutif sorti de la FIF n'a jamais été sanctionné. Par ailleurs, l'article brandi par ses adversaires pour justifier sa mise à l'écart par la FIFA à l'élection à la présidence de la FIF n'est pas nouveau. Il existait dans les anciens textes.
mg