
Abidjan, le jeudi 13 mars 2025 (ivoire.ci)- Ce sont exactement 156 milliards de FCFA qui ont été distribués à 457 000 ménages dans le cadre du Programme filets sociaux productifs de 2017 à 2024, à travers les 31 régions que compte la Côte d’Ivoire, selon des informations du conseil des ministres du mercredi 12 mars 2025 , rapportées par AIP.
Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a expliqué qu’en 2024, le nombre de ménages actifs qui continuent de bénéficier des transferts monétaires s’élève à 230 000, après le retrait progressif de 227 000 ménages au cours de leurs trois années de prestations.
Avant d'indiquer qu'entre 2017 et décembre 2024, 156 milliards de Francs CFA ont été octroyés aux ménages bénéficiaires. Ce montant comprend 141,3 milliards FCFA de transferts directs et 14,6 milliards FCFA de subventions de sortie aux ménages.
Amadou Coulibaly a confié que le Programme filets sociaux productifs offre pour le renforcement du capital humain et la productivité des ménages bénéficiaires, un encadrement sur les pratiques familiales essentielles, la gestion du budget familial et la promotion des activités génératrices de revenus.
Dan cette dynamique, 5 200 AVEC ont été créées et ont pu mobiliser et redistribuer un montant de 2,7 milliards de Francs CFA pour la réalisation d’activités génératrices de revenus suite à 26 499 sessions de formation pour la mise en place des AVEC et pour la création d’activités génératrices de revenus entre 2018 et 2024.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que pour 2025, le gouvernement entend poursuivre l’allocation des transferts monétaires et la gestion des 230 000 ménages bénéficiaires actifs à ce jour tout en ciblant 70 000 nouveaux ménages dans le cadre de l’extension de la couverture de 457 000 à plus de 527 000 ménages, selon les orientations du président Alassane Ouattara.
Le Programme filets sociaux productifs a été conçu pour soutenir les ménages vulnérables, ciblés parmi les plus pauvres, avec un soutien financier trimestriel de 36 000 Francs CFA sur une période de trois ans, et diverses mesures d’accompagnement pour favoriser leur inclusion sociale.