Le Suisse, secrétaire général de la CAF, Véron Mosingo-Omba, au lendemain de la finale de la CAN 2022, a sauté dans le premier avion pour se rendre à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Quelle urgence y avait-t-il sur les bords de la lagune Ebrié pour que le patron de l'administration de l'organisation basée, au Caire, en Égypte, puisse quitter, précipitamment le Cameroun pour atterrir sur le territoire ivoirien ?
Rien de vraiment pressant même si la Côte d'Ivoire doit accueillir la fête du football continental en 2023.
Donc, il n'y avait pas de raison véritable pour que celui qui représente la FIFA au sein de l'instance dirigeante du ballon rond africain, qui devait rester sur le sol camerounais pour faire le bilan de la CAN avec les membres du Comité d'organisation de cette compétition, n'avait vraiment rien à faire sur les bords de la lagune Ebrié.
Et pourtant, on nous a fait croire qu'il est venu au pays diriger par Alassane Ouattara pour visiter les infrastructures sportives. Faux !
A la vérité, Véron Mosengo-Omba, qui est un administratif, ne saurait inspecter des stades de football parce qu'il n'a aucune compétence pour le faire.
Et pour cause, à la CAF ce sont les membres de la Commission technique, pour la plupart des ingénieurs, qui sont habilités à inspecter les infrastructures sportives construites pour abriter des rencontres de la CAN. Par conséquent, le secrétaire général de la CAF, le Suisse Véron-Mosengo, s'est précipité à Abidjan, et ce, après la finale de la CAN 2022, pour deux choses.
La première est de dire aux autorités ivoiriennes que le principal interlocuteur de l'institution dirigée par Patrice Motsepe, pour ce qui est de l'organisation du prochain tournoi continental, est le ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive, Paulin Danho.
La seconde était de leur soumettre l'idée de la prolongation du mandat du CONOR. Et ce, jusqu'à l'organisation de la CAN 2023. Le second volet de la mission du représentant de la CAF et de la FIFA, n'a pas rencontré l'assentiment de ses interlocuteurs qui, sur instruction du chef de l'Etat ivoirien, lui ont fait savoir que la Côte d'Ivoire ne saurait organiser sa CAN avec la FIF qui a à sa tête un comité de normalisation.
MG