Quatre-vingts acteurs de la santé du Tonkpi (frontalière à la Guinée), renouvellent leurs compétences sur les questions de surveillance et renforcent leurs capacités sur la gestion de la maladie à virus Ebola, depuis mardi 27 avril 2021, à Man.
Ce séminaire de quatre jours, qui prend fin vendredi 30 avril 2021, est organisé à la demande du gouvernent ivoirien, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et certains acteurs du système des Nations unies.
« Nous sommes là à la demande du gouvernement (…). Nous avons fait venir des spécialistes les plus pointus du siège de l’OMS et aussi de la Guinée voisine qui fait face depuis 2014 à des crises répétées d’Ebola, et qui a acquis une expérience confortable, afin que nous ayons ce qu’il y a de mieux en ce moment en matière de gestion d’Ebola dans notre pays », a expliqué au nom du représentant OMS de Côte d’Ivoire, Dr Ané Ambroise.
Les travaux seront menés en tenant compte du plan national de réponse à Ebola, adopté par la Côte d’Ivoire. Ce plan prévoit une série d’actions pour éviter que cette maladie soit importée sur le territoire ivoirien, et si d’aventure un cas confirmé d’Ebola s’enregistrait, que le pays soit en mesure d’y faire face.
« Fort heureusement maintenant on a deux thérapeutiques pour prendre en charge Ebola. Ce n’est plus comme avant où on venait dans un centre de traitement pour mourir. Maintenant on vient pour être soigné et sortir. L’approche nouvelle se veut humaniste. On ne veut plus qu’Ebola soit vue comme une maladie pour laquelle on met les gens à l’écart, mais une maladie qui est traitée comme les autres dans un hôpital. Ce sont toutes ces approches que nous allons offrir à nos partenaires pour que les capacités soient mises à niveau », a ajouté Dr Ané.
A l’ouverture des travaux, le préfet du département de Man, Atri Jean, ainsi que le directeur régional de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Tia Mamadou, ont remercié le système des Nations unies qui accompagne la Côte d’Ivoire au niveau sanitaire. Ils ont appelé les participants au séminaire à s’approprier cette formation pour une riposte efficace contre Ebola.
(AIP)