La fédération des associations féminines d'Ouragahio (Fafo) se veut reconnaissante à Joachim Djédjé Bagnon, coordonnateur régional du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
fédération, les présidentes des 49 associations sous sa tutelle pour leur annoncer l'événement et étudier ensemble la faisabilité de ce projet.
« Nous voulons rendre un hommage mérité à notre père, notre bienfaiteur, notre fétiche qui est Djédjé Bagnon», a déclaré Gohori Solange, sous un tonnerre d'applaudissements.
Elle a donné les raisons d'une telle décision.
«Grâce à Bagnon, nous les femmes de la fédération, ne sommes plus orphelines. Il nous a offert 3 tricycles pour nous permettre d'exercer des activités génératrices de revenus. Bagnon a fait de nous des femmes autonomes», se satisfait Solange.
Elle ajoute que le premier responsable du parti au pouvoir dans la région du Gôh a financé des projets des femmes en leur accordant des prêts par le biais de la fédération. «45 femmes ont chacune obtenu un compte dans une banque de la place», informe Solange.
Elle invite les femmes qui ont pris les prêts a rembourser afin que d'autres puissent en bénéficier. La Fafo signale que l'organisation de l'hommage à Bagnon est fixée au 26 juin prochain.
À cet effet, les femmes comptent impliquer l'ensemble des cadres de la région du Gôh.
« L'hommage n'est pas une affaire des femmes seulement. Nous allons impliquer nos cadres. C'est la main dans la main que nous devons prouver notre solidarité à papa Bagnon. Lui dire merci pour tout ce qu'il fait pour le développement de notre région», note Gohori Solange.
Elle envisage mettre l'événement à profit pour inviter certains cadres divisés entre eux, à mettre balle à terre.
« Nous allons dire aux cadres d'aller à la réconciliation. Nous ne voulons pas de division», mentionne la patronne de la Fafo.
Elle ne manque pas de formuler des doléances.
«Nous sommes dans le besoin d'un véhicule de type Kia pour le transport de nos marchandises depuis les champs vers les marchés. Nous produisons assez de vivriers qui restent bloqués dans les villages et campements», souhaite Solange.
A cette doléance il faut ajouter les besoins de broyeuse, des chaises, bâches et des machines de coiffure puis des matériels de couture pour les femmes qui exercent dans des différents domaines. Tout cela pour permettre aux femmes de s'insérer durablement dans le tissu social.
Ziadre Dolin, correspondant régional