Présent dans 50 pays d’Afrique et initié par Africa Code Week du groupe allemand SAP, AfriCAN code challenge se veut un concours d’initiation des enfants africains à la programmation. A travers cet entretien, Moussa Sanou nous donne plus amples d’informations sur le projet.
A quoi répond ce projet ?
AfriCAN Code Challenge est un projet d’Afrique Code Week qui est l’initiation à la programmation. Quand à AfriCAN Code Challenge qui existe depuis deux ans, c’est la programmation avec le logiciel scratch fait par des jeunes dont l’âge varie entre 8 à 16 ans afin de programmer des applications de leur temps.
Pourquoi avoir décidé de consacrer cette application pour les enfants de 8 à 16 ans ?
Africa Code week est réservé aux jeunes de 8 à 24 ans. Mais AfriCAN Code Challenge est pour ceux de 8 à 16 ans parce que ce sont des plus jeunes qui peuvent imaginer les choses de l’avenir de leur temps. La limité à 16 a pour raison de maximiser certaines choses. A cet âge, les enfants sont aptes à découvrir et à imaginer.
Quels ont les éléments clés d’d’AfriCan Code Challenge ?
Il est bon de savoir que projet existe dans 50 pays africains. Et les jeunes de ces pays prennent part à ce concours. A l’aide du logiciel scratch qui est un logiciel d’animation et de jeu vidéo, les équipes travaillent sur un projet de son choix durant des mois. Ils font de l’animation et de l’imagination. Et c’est à la suite de ce travail, une évaluation est faite sur leur travail pour trouver les meilleures. A la suite, les trois meilleures équipes des 50 pays vont s’affronter pour faire sortir les 20 meilleures. Ensuite, une autre étape va réunir les 20 équipes pour faire sortir les trois meilleures équipes d’Afrique.
Qui peut prendre part à ce concours ?
Ce concours est ouvert à tous les jeunes de 8 à 16 ans issus des associations, des ONG, des écoles confessionnelles…. C’est l’occasion de lancer un appel à ces responsables afin qu’ils puissent inscrire leurs jeunes à ce concours. Il leur permettra de découvrir des applications et de se confronter à d’autres enfants tant en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur.
Quels sont les perspectives ?
Avant d’aborder les perspectives, je suis très satisfait car les enfants adhèrent à ce programme. Avec le regroupement des applications mobiles qui vont faire leur entrée dans l’édition prochaine, il est primordial de faire l’état des lieux, d’approfondir la formation des encadreurs et de les former.
Entretien Réalisé par Ibrahima Khalil de Siékèlou