Tous les malades ne nécessitent pas forcément un suivi médical clinique”, a affirmé le Dr Tchimou Hervé, médecin traitant du diabète et de l’hypertension artérielle dans le département de Daoukro. “Nous avons élaboré deux stratégies : la première concerne les malades qui ne sont pas stables et qui ne sont pas bien équilibrés.
La présence de ces malades à l’hôpital est impérative. Nous mettons en place un dispositif léger pour rapidement les recevoir lorsqu’ils viennent. Pour les autres malades, c’est par conversation téléphonique que nous faisons le suivi puisque les diabétiques ne nécessitent pas un suivi médical clinique.
Ils peuvent par exemple prendre leur tension, leur glycémie à la maison et nous rendre compte par la suite”, a déclaré Tchimou Hervé, se référant des malades souffrant de l’hypertension artérielle (HTA) et du diabète dans le département de Daoukro. Mais ces stratégies, quelles qu’en soient leurs efficacités, fonctionnent difficilement à cause de la peur et de la pauvreté.
“Nos patients, grands défavorisés dans cette pandémie, développement la peur et le stress, ce qui explique la réduction du taux de fréquentation dans nos hôpitaux. Mais, en collaboration avec la direction régionale des affaires sociales de la région de l’Iffou, nous envisageons mettre en place un dispositif d’assistance des malades à domicile”.