
Abidjan, le vendredi 2 mai 2025 (ivoire.ci)-Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, a indiqué que depuis 2013 le gouvernement a dégagé plus de 3 709,7 milliards de francs CFA en faveur de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’État, le jeudi 1er mai 2025, lors de la célébration officielle de la Fête du Travail à la Primature.
Le Premier ministre a précisé que ces dispositions incluent, entre autres, l’apurement du stock d’arriérés, le déblocage des avancements indiciaires restés gelés depuis 1988, ainsi que la reprise systématique, tous les deux ans, des avancements d’échelon et de classe. Il a également mentionné la bonification indiciaire catégorielle, allant de 100 à 150 points, accordée aux personnels ne bénéficiant pas de régimes spécifiques, pour un montant total de 17,5 milliards de francs CFA.
« Depuis 2014, tous les fonctionnaires bénéficient, de manière systématique, d’une augmentation salariale tous les deux ans. Ce mécanisme régulier constitue une preuve tangible de l’effectivité de cette politique publique », a soutenu M. Mambé.
Le Premier ministre a indiqué qu’en 2022, s’appuyant sur des perspectives économiques favorables, le président de la République a pris une série de décisions sans précédent en faveur des fonctionnaires, portant notamment sur la revalorisation de l’allocation familiale, l’augmentation de l’indemnité de transport, l’instauration d’une prime annuelle équivalente au tiers du salaire de base versée en janvier, ainsi que sur la hausse de l’indemnité de logement étendue à l’ensemble des agents de l’État.
En 2024, une mesure supplémentaire est venue enrichir ce dispositif : l’octroi d’une indemnité de spécialité au profit des médecins spécialistes.
Par ailleurs, l’adoption d’un nouveau statut général de la fonction publique marque une étape décisive dans le processus de modernisation de l’administration et d’amélioration de la qualité du service public, tant pour les fonctionnaires que pour les agents de l’État.
Au privé, le Premier ministre a rappelé que le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est passé de 36 000 francs CFA à 60 000 francs CFA, puis à 71 000 francs CFA par mois. De plus, le salaire minimum catégoriel conventionnel a connu une revalorisation substantielle, avec des hausses allant de 9 % à 29 %, en fonction des secteurs d’activité concernés.
Deux nouveaux secteurs, à savoir celui des mines et carrières ainsi que celui de l’éducation-formation, incluant l’enseignement professionnel et privé, ont été intégrés à cette dynamique d’ajustement, avec en outre la prime spéciale instaurée au bénéfice des retraités des secteurs public et privé, versée chaque 1er septembre.