Le directeur de cabinet adjoint au ministère des Transports, Abdoulaye Alliagui, représentant le ministre Amadou Koné, a annoncé que 80.000 véhicules ont été immatriculés au nouveau système, depuis le lancement du projet le 1er juin 2023, lors de la réunion d'évaluation de la phase pilote du Nouveau système d'immatriculation initiale des véhicules (NSIIV), le jeudi 28 novembre 2024.
Selon Abdoulaye Alliagui, du 1er juin au 31 décembre 2023, près de 20 000 véhicules ont été immatriculés, pour un total de 36 000 plaques produites. En 2024, la cadence s’est accélérée, du 1er janvier au 31 octobre 2024, plus de 60 000 véhicules, soit le triple du nombre enregistré durant le second semestre de l’année 2023.
Pour lui, l'objectif étant d’identifier les axes de progression du projet afin de garantir une mise en œuvre plus fluide, tout en optimisant son impact, le bilan montre clairement que la production a atteint une régularité satisfaisante, avec une amélioration de la capacité de traitement.
Il a aussi indiqué que les résultats de la phase pilote ont dépassé les attentes, avant d'ajouter: "Nous sommes très satisfaits des progrès réalisés et de la qualité des résultats obtenus. Le gouvernement visait trois principaux objectifs : accélérer la production des plaques d’immatriculation sur tout le territoire, garantir des plaques sécurisées et traçables, et rapprocher les services des usagers".
M. Alliagui a rassuré que les équipes sont désormais prêtes à augmenter davantage leur capacité de production, afin de permettre une immatriculation conséquente pour le bonheur des populations.
" Nous allons continuer à accroître nos capacités et à généraliser le processus, avec pour objectif ultime de satisfaire les usagers et de rapprocher les services de l’administration", a-t-il dit.
Le directeur du Guichet unique, Touré Souleymane, a, pour sa part, souligné que le ministère veille à faire en sorte qu'aucun acteur ne puisse utiliser le processus d'immatriculation pour créer des dépenses supplémentaires aux usagers.
Pendant la session, les participants ont analysé à la fois les résultats quantitatifs et qualitatifs des dossiers traités par le NSIIV, ainsi que les performances des systèmes technologiques déployés.
L’examen du mode opératoire entre les différents acteurs impliqués dans l’immatriculation des véhicules a également fait partie des points clés de la discussion.
Le NSIIV s’inscrit dans une logique de modernisation des services liés à l’immatriculation des véhicules en Côte d’Ivoire.