Des experts nationaux et des parties prenantes aux problématiques environnementales participent à un atelier, en vue de renforcer leurs capacités sur les inventaires des Polluants organiques persistants (POP), du lundi 18 au vendredi 22 novembre 2024 à Cocody-Abidjan.
Cet atelier national de "formation sur les inventaires : Méthodologie d'évaluation et de validation des résultats des enquêtes pour l’actualisation du Plan national de mise en œuvre (PNM)" s'inscrit dans le processus d’actualisation du plan national de mise en œuvre de la convention de Stockholm sur les POP.
A l'ouverture des travaux, la directeur général de l'environnement, Dagnogo Brahima, a souligné que la réalisation d'inventaires des POP constitue une étape clé pour le gouvernement, dans ses efforts de se conformer aux engagements de la convention de Stockholm.
Il a également expliqué que les POP sont des substances chimiques extrêmement nocives en raison de leur persistance dans l’environnement, de leur capacité à se bioaccumuler dans la chaîne alimentaire et de leurs effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement.
Selon Dagnogo Brahima, pour mieux comprendre l'impact des POP et orienter les stratégies de réduction et d’élimination, il est essentiel de réaliser des inventaires précis des sources, des quantités et des types de ceux qui sont présents dans notre pays.
" L'atelier joue un rôle crucial dans la formation de nos experts et parties prenantes à la gestion et la réduction de ces substances dangereuses car le pays fait face à plusieurs défis", a indiqué M.Brahima.
Tout en relevant les défis que sont, entre autres, le manque de ressources techniques et financières, les infrastructures de surveillance insuffisantes, la sensibilisation limitée sur les risques associés aux POP, il a fait savoir que la présente actualisation du PNM qui vise à inclure les nouveaux produits chimiques interdits par la convention nécessite la réalisation d’inventaires sur ces types de polluants.
Le point focal du projet, Gustave Bedi, a, pour sa part, relevé que la formation des experts et des parties prenantes permettra d'identifier, d'inventorier et de gérer ces substances nocives en question, dans une synergie d'action.
Ces inventaires visent plusieurs objectifs, notamment l'identification des sources de POP, l'évaluation de l'ampleur de la contamination, la sensibilisation et l'information sur les risques de ce phénomène.
La formation des experts nationaux et les parties prenantes sur la méthodologie d'évaluation et de validation des résultats d'enquêtes des inventaires est autorisée par l’agence d’exectution ONU Environnement et le Centre regional des conventions de Bâle et de Stockholm - Afrique Francophone (CRCBS-AF).
La Côte d'Ivoire fait partie de la convention de Stckholm depuis la ratification en 2004. L'atelier prend fin le vendredi prochain.