Quatre journalistes de la presse écrite et radio ont été distingués pour la pertinence de leur production sur l’avortement sécurisé, le samedi 19 octobre 2024, au siège de la SOGOCI, à la Riviera. Cette distinction s’inscrit dans le cadre d’un concours sur les productions relatives à l’avortement sécurisé, organisé par la Société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI), en collaboration avec le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports pour la promotion de la santé et de l’environnement (REPMASCI).
Il s’agit de Benjamin Bassolé, journaliste à l’AIP, à la fois vainqueur du super prix et de la meilleur production presse en ligne sur l’avortement sécurisé.
Benjamin Bassolé, par ailleurs chef du desk Sports, culture et arts a présenté le dossier intitulé « Médecine traditionnelle et chinoise : des voies de recours à l’avortement non sécurisé qui mettent en danger la vie des femmes ». Cette contribution, mettant en lumière les risques que courent les femmes confrontées à des pratiques d’avortement non sécurisées, a été unanimement saluée. Solange Ablan, journaliste à la Radio nationale catholique (RNC), s’offre le prix de la meilleure production radio.
Franck Eustache Kouakou, ISTC FM, et Abel Sacré, journaliste à l’Agence presse radio et audio (APRO) ont, quant à eux, enlevé les deuxièmes prix de chaque catégorie.
Le président de la SOGOCI, Pr Serges Bony a indiqué qu’il s’agit de renforcer la sensibilisation des journalistes aux questions liées aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive et, de promouvoir l’accès à un avortement sécurisé, conformément à la législation ivoirienne.
Le concours a également bénéficié de l’appui de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI).
L’objectif était d’encourager la réflexion journalistique sur des thématiques liées à la santé sexuelle et reproductive, notamment l’accès à un avortement sécurisé en Côte d’Ivoire.