Le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahouré, a invité les Etats membres de la Façade Atlantique africaine à faire de la région, un modèle en matière de sécurité, le lundi 07 octobre 2024 au Plateau-Abidjan.
Cet atelier régional permettra d'outiller les acteurs du milieu à être plus opérationnelles face aux accidents chimiques susceptibles de se produire au sein d’une IHR ou pendant le TMD.
Jacques Assahouré, représentant le premier ministre Robert Beugré Mambé, a lancé l'invitation lors d'un atelier de renforcement de capacités des acteurs du système à la sécurisation des installations industrielles à haut risque (IHR) et du transport des marchandises dangereuses (TMD) dit Projet P95 SAFETIC, dans cette zone.
M Assahouré a expliqué que la sécurisation des installations industrielles à haut risque est une préoccupation cruciale qui engage la suivie de tous.
Il a exhorté les parties prenantes à une synergie d'action, en vue d'asseoir des perspectives efficaces mettant la population à l'abri de tous les risques.
"Je vous encourage à saisir l’opportunité de cette rencontre pour apporter des solutions novatrices et coordonnées pour une gestion plus efficace des risques industriels et ceux du domaine du transport des marchandises dangereuses", a-t-il lancé.
Pour l'ambassadrice de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, les deux thématiques abordées dans le Projet P95 couvrent les enjeux d’une importance sociale.
Elle a également réitéré le soutien de son institution à toujours à accompagner les Etats membres de la Façade Atlantique africaine dans cette tâche noble pour le bonheur des populations.
Les travaux qui s’inscrivent dans le cadre de l’initiative européenne des centres d’excellences pour la réduction des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), ont été organisés par Expertise France en collaboration avec le secrétariat exécutif de la Plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes.
La Côte d’Ivoire, au Bénin, Cameroun, Gabon, Libéria, Maroc, Mauritanie, Sierra Léone, Sénégal et Togo sont engagés dans ce projet. Le budget alloué à l'initiative est estimé à 3,5 millions d’euros.