Revue à mi-parcours du PPCA : la Banque mondiale satisfaite des avancées enregistrées

Ces visites s’inscrivent dans la cadre de la revue à mi-parcours du Projet de Promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (PPCA) pour évaluer les performances du projet.

La Banque Mondiale repart très encouragée de cette visite de terrain

« Nous repartons très encouragés de cette visite de terrain. Au niveau de Bondoukou où les travaux avancent bien, nous attendons une fin des travaux d'ici à la fin du premier semestre de l'année 2022 y compris celle de la zone Agro industrielle de Korhogo où nous pensons pouvoir finaliser les travaux d'ici à mars 2022. Et permettre donc l'installation des transformateurs sur les plateformes Agro industrielles », a affirmé le chef de la délégation conjointe.

La Banque mondiale selon M. TRE va poursuivre le  suivi de proximité en termes de réalisation des travaux. Et, également se pencher sur le mode de gestion de cette plateforme. Le conseil du coton et de l'anacarde va lancer une étude qui permettra d'identifier les différents modèles de gestion.

Parallèlement, dit-il la Banque Mondiale va faciliter l'installation des transformateurs sur place pour leur permettre d'être opérationnels pour la campagne prochaine.

La réhabilitation des vergers est un progrès important

Au vu niveau de la réhabilitation des vergers d’anacardes selon spécialiste de la Banque Mondiale est un progrès très importants et encourageants. Ainsi pour l'année 2021, des objectifs de 41 000 hectares ont été atteints sur 20 000 hectares qui étaient établis.

« Nous avons pu nous rendre compte de l'engouement des producteurs qui demandent encore un effort supplémentaire pour pouvoir leur permettre d'étendre les activités de réhabilitation de l'entièreté de leurs vergers. En deux ans de démarrage de cette campagne de réhabilitation, on a pu voir des impacts nets et concrets avec dans certains cas, des rendements qui ont doublé pour la majorité des bénéficiaires », a-t-il ajouté.

Un engouement des acteurs du secteur de la transformation

A en croire, Jean philippe TRE l’engouement des acteurs du secteur de la transformation est énorme. « Aujourd'hui, avec l'installation de plusieurs usines appuyées directement par le PPCA et le CCA, ces derniers sont prêt à occuper les zones Agro industrielles et donc, faire partir de la politique de développement de l'Etat dans le cadre la transformation de l'anacarde en Côte d'Ivoire ».

Cette visite a également relevée des difficultés en termes de besoin de plus de clarté dans la sélection en termes de critères pour les sous-projets qui devaient faire l'objet de financement. Pour ce faire, une feuille de route sera établie pour le mois de novembre afin que d'ici à la fin de novembre, tous les financements soient débloqués pour les bénéficiaires potentiels de ces sous-projets,  a rassuré l’ Agro-Economiste  de la Banque mondiale.

La Côte d’Ivoire, un  exportateur net d’amande de cajou

Selon le représentant du Conseil du coton et de l’anacarde, Karim Berthé, par ailleurs, Directeur de l’exploitation, Coordonnateur adjoint du PPCA au niveau macro, la Côte d’Ivoire est bien reconnu comme étant un  exportateur net d’amande de cajou.

Et ceux grâce au Projet de Promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde suscité cet engouement, a indiqué M. Karim Berthé. Avant d’afficher l’ambition du projet. « On a pour ambition de transformer au moins 50%, soit 500 000 tonnes de noix de cajou. Cela va asseoir notre position de troisième offreur d’amande et notre position de pays majeur dans cette industrie ».

Le Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaine de valeur de l’Anacarde (PPCA) est mis en œuvre depuis Août 2018 par le Conseil du Coton et de l’Anacarde. L'Objectif est d'accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de la noix de cajou au profit principalement des petits exploitants et des PME de l'industrie de transformation du cajou en Côte d'Ivoire.

CT