Le 8 juillet 2022, correspondant au 10ème mouharram de l’année hégirienne, la communauté musulmane va commémorer l’achoura, une page de l’Islam. Dans cet entretien, Cheick Hassan Traoré de la communauté chiite et imam adjoint du centre libanais de Marcory nous parle son importance et la façon de la commémorer.
Que représente l’achoura pour le musulman ?
Achoura représente une grande chose pour la communauté musulmane toute entière. S’agissant des chiites, elle est considérée comme une formation continue dans la mesure où elle ramène les musulmans à la formation et à prendre à de nouveaux qui ont été bafoué pendant des décennies. Comme fut le cas de l’Imam Hussein, petit fils du prophète Mahommet qui s’est révolté afin de restaurer la vraie image de l’islam qu’a laissé son grand père.
Doit-on le commémorer ?
Il est très important de commémorer l’achoura car c’est un jour spécial pour défendre la justice sur l’injustice et la vérité sur le mensonge. Dans une citation prophétique, Mahommet nous enseigne en ces termes’’ Hussein est avec la vérité, la vérité est avec Hussein. Il est de moi, est je suis de lui’’. En effet, la vision prophétique devait continuer sur la supervision des membres de sa famille et chaque imam avait une époque bien déterminé. Cela étant arrêter avec les tragédies, ce commémoration permet de continuer cette vision et de fortifier la foi.
Comment le musulman doit-il commémoration l’achoura ?
Le musulman considère le jour d’achoura comme une tragédie qui a détruit la famille du Prophète Mahommet. Un moment d’épreuve et de souffrance car la famille du prophète Mahommet a été massacréz après sa disparition physique. Pendant ce moment, le musulman doit être dans le recueillement, être engouassé et triste. Il doit éviter de monter sa joie et organiser des grandes activités festives. Du 1er au 10 mouharram, il doit enseigner la vie de la famille du prophète et des difficultés qu’elle a connue comme la vie de l’imam Hussein, son frère Abass et de sa fille fatima.
Par Ibrahima khalil