L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne et candidat déclaré à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a été condamné mardi, par contumace, pour “recel de détournement de deniers publics” et “blanchiment de capitaux”, à 20 ans de prison ferme, à payer 4,5 milliards de FCFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant sept ans.
Le verdict a été prononcé à l’issue du procès auquel ont refusé de participer les avocats de l’ancien Premier ministre. La défense affirme que les accusations portées contre Guillaume Soro, actuellement en exil en Europe, visent à l’empêcher de participer au scrutin présidentiel d’octobre prochain.
Ce verdict intervient, alors que la semaine dernière la cour Africaine des Droits de l’Homme et des peuples avait demandé la suspension du mandat d’arrêt contre lui et de libérer ses proches au nombre de 19 incarcérés depuis fin décembre dans les principales prisons du pays.
AIP