Le chantier école de Katiendé, dans le département de Boundiali, a célébré, le samedi 25 juillet 2020, sa première promotion d’impétrants dans le secteur des mines qui, pour l’occasion, ont reçu leurs diplômes de fin de formation.
Selon une note d’information du ministère des Mines et de la Géologie, la cérémonie a été couplée à la rentrée de la deuxième promotion, qui compte 30 impétrants comme la première.
Elle a été présidée par le préfet de la région de la Bagoué, préfet du département, George Gonbagui Gueu qui avait à ses côtés, le Directeur général des Mines et de la Géologie, Coulibaly Ibrahima.
Le préfet Gonbagui a remercié le gouvernement, et partant le ministre jean Claude Kouassi, pour la vision de créer ce chantier école, pour non seulement faire émerger des cohortes d’artisans miniers capables d’assurer, dans les règles du métier, l’essor d’un secteur minier artisanal et semi-industriel, mais aussi de réduire considérablement l’orpaillage clandestin dans la région.
« De cette exploitation maitrisée, l’ensemble de la communauté pourra y trouver une source de revenus confortables, un vivier précieux pour la question préoccupante de l’emploi des jeunes, et une belle opportunité pour l’éclosion de l’esprit d’entreprise », a-t-il souligné.
Les impétrants de la première promotion, par le truchement de leur porte-parole, Koné Sêgba, ont exprimé leur gratitude au ministre des Mines et de la Géologie pour le chantier école. Grâce à la formation reçue, ils disent sortir de la clandestinité et de tous les trafics illicites en lien avec l’orpaillage clandestin, et promettent de capitaliser le savoir-faire acquis.
La décision de création de chantier école a été adoptée en Conseil des Ministres le 12 décembre 2018 et celui de Katiendé a vu le jour le 26 juillet 2019. A ce jour, six chantiers écoles ont été installés mais le gouvernement entend atteindre 10 chantiers écoles avant la fin de cette année, pour la formation d’un millier d’artisans miniers par an.
Le chantier école a pour objet de dispenser une formation initiale et qualifiante en présentiel et en alternance, aux jeunes ivoiriens en vue de les doter des savoirs et qualifications professionnelles nécessaires pour opérer dans le secteur de la petite mine, en lien avec les potentialités de la Côte d’Ivoire et les exigences environnementales, fiscales et sociales.
Il vise également à organiser des formations complémentaires au profit des détenteurs d’autorisations d’exploitation minière artisanale et semi-industrielle en activité, et à promouvoir l’entrepreneuriat et développer la culture d’entreprise chez les jeunes ivoiriens dans le secteur de la petite mine.
AIP