
Abidjan, le lundi 02 juin 2025 (Ivoire.CI)- Le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Mambé, a procédé, le lundi 2 juin 2025, à l’inauguration officielle du Tribunal de Première instance d’Abobo( Abidjan).
Cette ouverture donne une meilleure accessibilité des services judiciaires aux populations de la commune.
Le Premier ministre ivoirien a indiqué que sous l’impulsion du président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire poursuit son ambitieuse politique de décentralisation de la justice.
Robert Mambé a également rappelé que cette réalisation s’inscrit dans une série d’infrastructures judiciaires et sociales mises en place depuis 2011. Parmi lesquelles la cour d’appel à Korhogo et Daloa, les centres de formation continue, les structures de bénévolat, et désormais plusieurs tribunaux de proximité.
M. Mambé a appelé les citoyens à s’approprier ce nouvel outil au service de la paix et de la cohésion nationale.
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’homme, Sansan Kambilé, a mis en lumière les performances techniques du site.
"Ce tribunal est taillé pour accueillir des milliers de justiciables chaque année, dans des conditions de dignité, de sécurité et d’efficacité", a fait savoir Sansan Kambilé.
Le nouveau Tribunal de première istance d’Abobo s’impose déjà comme un symbole de modernité et d’efficacité. Construit sur une superficie de 1,396 hectare, il comprend quatre bâtiments principaux (Siège, Parquet, Audience-Greffe, Avocat-Police), en plus de plusieurs annexes : Trésor, reprographie, bâche à eau. Au total, 167 bureaux y sont repartis entre magistrats, greffiers, services de police et de justice pour enfants.
Ce tribunal comprend aussi six salles d’audience, deux infirmeries, une médiathèque, une bibliothèque, ainsi que trois salles d’archives, deux restaurants, et huit violons (cellules de détention). Trois parkings (souterrains, intérieur et extérieur) offrent près de 240 places de stationnement. Le coût total du projet est estimé plus de 16,6 milliards de francs CFA, financés entièrement par le budget de l’État.