Le Réseau ivoirien pour la promotion de l'éducation pour tous (RIP-EPT) a organisé sa 5ème Assemblée générale (AG) à Yopougon. Cette cérémonie a réuni la quasi totalité des membres de cette organisation ainsi que des partenaires. A cette occasion, le président du conseil d'administration, Paul Gnélou a plaidé pour une hausse du financement alloué à l'éducation.
Abidjan, samedi 21 décembre 2024- Le Réseau ivoirien pour la promotion de l'éducation pour tous (RIP-EPT), à travers son président du conseil d'administration, Paul Gnélou, a plaidé lors de sa 5ème Assemblée générale élective, pour l'augmentation du budget alloué à l'éducation.
A cette assemblée générale qui a planché sur le thème:"Co-construire un système éducatif résilient pour un accès à un apprentissage inclusif, qualitatif, tout le long de la vie et pertinent pour la Côte d'Ivoire", le président du conseil d'administration a expliqué que le souci majeur de notre système éducatif aujourd'hui, est le financement.
Selon Paul Gnélou, le financement ne suit pas les activités qui sont programmées, tout révélant que la norme au niveau international, c'est 20% du budget qu'on alloue à l'éducation, tandis qu'en Côte d'Ivoire ce n'est pas le cas.
"Il y a eu une progression, mais cette année particulièrement il y a une régression. Parce que nous constatons que le budget alloué à l'éducation n'atteint pas 10%. Cela veut dire qu'on atteint pas les normes. Ce n'est pas normal. Notre rôle en tant qu'organisation de la société civile, c'est de plaider pour que l'État augmente le financement du budget alloué à l'éducation", a souhaité M. Gnélou.
Poursuivant, il a fait savoir que nos États ont pris l'engagement d'augmenter le financement des programmes éducatifs et cela doit se faire, afin de permettre une éducation de qualité, équitable et inclusive.
Il a également souligné que sous l'impulsion de la ministre Mariatou Koné, il y a eu les états généraux de l'éducation nationale, et qu'en considération du bien fondé de l'initiative l'État doit dégager du financement pour la mise en œuvre des différents projets, pour le bonheur des populations.
Pour le mandat 2024-2026, la lettre de mission sera toujours orientée vers les projets éducatifs, notamment leurs élaborations, leurs mises en œuvre, leurs suivis, à l'effet de faire des recommandations envers la hiérarchie.
Pour ce faire, les comités régionaux sont invités à se mettre résolument au travail pour appliquer les différents projets qui seront mises en œuvre dans la solidarité, de sortes à travailler en synergie.
Quant au président du Comité scientifique régional du réseau ouest et centre africain de recherche en éducation (ROCARE), François Azoh, il a signifié que l'éducation est impliquée dans toutes les couches de la société.
Alors, si elle reste aux mains des gouvernants seulement, l'on s'expose à de nombreux risques.
"L'éducation est l'affaire de tous. Elle constitue le levier majeur de développement, dans la mesure où sans éducation, il n'y a pas de nation", a ajouté François Azoh.
L'assemblée générale avait pour objectif de faire le bilan du mandat 2021-2024 et de procéder au renouvellement des organes. Pour ce mandat, 83,29% des projets ont été réalisés.