La première édition du Forum africain de l’environnement dans les industries extractives (FAFEIX), se tiendra du 19 au 21 février 2025 à la Fondation Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro, a annoncé Raymond Bohoussou, le commissaire général et président de l’ONG Agir pour l’environnement dans les industries extractives (AEIE), le mercredi 09 octobre 2024 à Cocody-Abidjan. Cette édition a pour thème: "Réhabilitation des sites miniers en Afrique : défis et opportunités".
Selon Raymond Bohoussou, le FAFEIX pour objectif de favoriser les échanges, d’établir des partenariats stratégiques et promouvoir des actions concrètes pour une exploitation durable des ressources naturelles en Afrique.
Il a mis en avant l’importance de l’expertise dans la réhabilitation des sites miniers, avant de relever le potentiel des ressources minérales en Côte d’Ivoire, dont les revenus miniers ont atteint 1 154 milliards F CFA en 2021, avec des recettes fiscales s’élevant à 227 milliards F CFA.
Le coordonnateur de l’Unité de coordination d'Abidjan legacy program, Abou Bamba, représenté par Sotigui Enokou, a insisté sur la nécessité de collaborer avec l’AEIE pour organiser des événements conjoints, afin de restaurer 4 500 hectares de terres dégradées par l’orpaillage clandestin.
Il a aussi annoncé des actions futures qui incluront la cartographie des sites dégradés et le lancement de projets pilotes à Bouaflé et à Tengrela en 2025, avant d’appeler à une responsabilité collective pour la préservation de l’environnement.
Le Pr Kouadio Georges, représentant le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahouré, a salué l’initiative de l’AEIE, qui selon lui, vise à traiter un problème crucial pour le pays, tout en réitérant le soutien du ministère à l'engagement.
Le forum comportera des ateliers de formation, des panels, des conférences, des expositions, des visites de stands, entre autres et une remise de prix récompensant les acteurs de la sauvegarde environnementale, suivie d’une visite de terrain pour illustrer les enjeux de la réhabilitation minière.
Ce sont les régions de l’Indenie Djuablin, de la Mé et du N’Zi, particulièrement touchées par la dégradation des sols, qui sont prioritaires.