20_11_2024 à 22:11 
I Khalil 
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L’Unesco en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle et celui de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, a organisé un atelier de renforcement des capacités d’une quinzaine de journalistes ivoiriens, relativement à la production et diffusion de contenus sur l’éducation à la santé et à la vie saine (ESVS), les 7, 8, 9 et 10 août 2024 à Yamoussokro.
L’objectif était de sensibiliser les professionnels des médias sur l’importance de leur rôle dans la promotion de la santé sexuelle responsable chez les jeunes, en particulier dans la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles (MST) IST/VIH et les grossesses précoces.
Dr Koné Fatoumata du Programme National de Santé Scolaire et Universitaire (PNSSU-SAJ), a fait un état des lieux de la santé sexuelle des jeunes en Côte d’Ivoire. Avant d’insister sur les comportements à risque des jeunes.
« 22,4 % des jeunes hommes de 15 à 24 ans ont eu deux ou plusieurs partenaires sexuels au cours d’une même année, tandis que 84,7 % des filles de 15 à 24 ans n’utilisent pas couramment de méthodes contraceptives. Et 51 % des jeunes n’utilisent pas de préservatifs lors des rapports sexuels à risque, et seulement 17 % ont des connaissances approfondies sur le VIH/sida », a-t-elle confié.
Elle a indiqué que 9 % des adolescents ont leur premier rapport sexuel avant l’âge de 15 ans, 20,2 % des filles et 13,8 % des garçons âgés de 15 à 24 ans ont déjà eu leur premier rapport sexuel. Parmi les jeunes de 15 à 19 ans, 23 % ont déjà eu au moins un enfant, et 7 % sont enceintes pour la première fois.
« La prévalence du VIH chez les jeunes est préoccupante, avec 1,3 % d’infections et deux tiers des nouvelles infections touchant des adolescents, les adolescentes étant six fois plus infectées que leurs homologues masculins », a ajouté Dr Koné.
Pendant ces deux journées, les journalistes ont été formés sur l’utilisation « Hello Ado », une application qui répond au besoin des adolescents. Ils ont également été instruits sur la production de contenus adaptés à cette application. Laquelle est téléchargeable sur les smartphones, surtout que c’est un outil innovant qui met en lumière plusieurs thématiques telles que la santé sexuelle et reproductive, les droits humaines, sexuels, les compétences pour la vie courante, le corps, les relations avec la famille
