
Ils étaient nombreux ces journalistes au stade de la haute fréquence de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) ce lundi 3 mai 2021 pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse.
« Je défends l’information comme bien public », est le thème de cette 28ème journée de la liberté de la presse. C’est en présence de plusieurs hommes de médias et de journaliste que cette journée a été célébrée.
« La liberté en générale et la liberté de la presse en particulier est une quête de tous les jours. Les puissances politiques ou d’argent résistent difficilement à la tentation de cacher ou de manipuler l’information pour servir leurs causes.
Il est donc impérieux pour chaque membre de cette corporation du métier d’informer de rester vigilent, d’être jaloux de sa liberté et se garder de tomber dans des compromissions.
Car, comme le dit si bien Jean Jacques Rousseau « L’homme est né libre, mais partout, il est dans les fers ». Brisons ensemble nos chaînes tout en gardant à l’esprit que toute liberté comporte la responsabilité », a déclaré Jean Claude Coulibaly, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).
Dans son allocution, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie a appelé les journalistes à plus de responsabilité dans la diffusion de l’information.
« Diffuser de l’information, vous le savez certainement mieux que moi, c’est s’assurer que ce bien public qui est mis à la disposition de la communauté nous fera du bien, à nous tous. Or, de nombreuses informations diffusées nous font beaucoup de mal, et mettent parfois la cohésion sociale à mal. L’information comme bien public est celle soucieuse du bien commun de notre communauté humaine régie par des règles et régentée par des lois. C’est l’information qui contribue au renforcement du lien social. Plus que jamais, l’information, celle vérifiée, consolidée, confrontée aux sources diverses ; celle, factuelle, qui se nourrit de faits, est un bien public qu’il vous faut partager afin d’aider le consommateur de contenus médiatiques à se faire sa propre opinion. Comme tout produit, l’information doit donc répondre à des exigences de qualité et de fiabilité qui lui assurent une existence pérenne »
Par ailleurs, une campagne de lutte contre les fakenews a été lancée. Elle prendra fin dans le mois de novembre.
Sandra Kohet