09_03_2025 à 08:03 
Eugène Yao 
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Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a réaffirmé l'importance d'une éducation aux médias et d'un journalisme éthique, face à la prolifération des fausses informations et aux mutations du paysage médiatique, le jeudi 30 janvier 2025.
Abidjan, vendredi 31 janvier 2025- Cette déclaration a marqué le lancement de la deuxième édition de la Semaine nationale de la presse, un événement majeur visant à sensibiliser le grand public au rôle des médias et à renforcer l'esprit critique des citoyens.
« N'est pas journaliste qui veut », a martelé le ministre, rappelant que la profession est encadrée par des critères précis, dont la détention de la carte de journaliste professionnel délivrée par la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP).
Au-delà de cette exigence, il a souligné la nécessité pour les médias de respecter l’éthique et la déontologie afin de préserver un écosystème médiatique durable.
Dans un contexte où la désinformation et la manipulation de l’opinion deviennent des enjeux majeurs, Amadou Coulibaly a encouragé les citoyens à développer un regard critique sur les contenus médiatiques qu’ils consomment. L’éducation aux médias apparaît ainsi comme une réponse essentielle pour outiller la population, en particulier la jeunesse, face aux dérives informationnelles.
Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Samba Koné, a abondé dans ce sens, en mettant en avant la nécessité d’adapter les formations aux exigences de la société de l’information. Le thème retenu cette année, « Une société de l’information : quels enjeux et quels défis pour l’école ivoirienne ? », reflète cette volonté d’intégrer l’éducation aux médias dans les parcours éducatifs.
L’événement, meublé par des conférences, des ateliers et des visites de rédactions, se veut un espace d’échanges entre les professionnels de l’information et le public. La conférence inaugurale, animée par le sociologue Dr Francis Akindès, a posé les bases d’une réflexion sur la manière dont l’école ivoirienne peut contribuer à la formation d’un esprit critique face à l’information.
À l’heure où les réseaux sociaux accélèrent la diffusion de contenus non vérifiés, la Semaine nationale de la presse s’impose comme un cadre privilégié pour sensibiliser et responsabiliser aussi bien les journalistes que les citoyens. Un défi crucial pour l’avenir du paysage médiatique en Côte d’Ivoire.
