21_02_2025 à 12:02 
Rédaction 
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Force est de constater que la présidente du comité de normalisation pour la FIF, Mariam Dao Gabala, est une actrice. Cependant, elle est une actrice de second plan qui est préférée aux personnes compétentes qui s'y connaissent en matière de gestion du football.
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Oui, elle joue assez mal le rôle qui lui a été confié par le metteur en scène installé au siège de la FIFA, à Zurich, en Suisse, Gianni Infantino. Convaincue que son rôle ne peut pas lui être retiré, car elle l'a obtenu du metteur en scène, L'Italo-Suisse, la patronne du CONOR, fait la pluie et le beau temps à la maison de verre de Treichville.
Pour preuve lors du Gabala comedy club, cet après-midi (ndlr lundi 23 novembre 2021), au siège de l'institution fédérale, dont elle la principale actrice, la présidente du CN-FIF, a avoué être assurée de continuer à jouer son rôle. Et ce, malgré la mauvaise qualité de son jeu, car le metteur en scène enverra le 1er décembre prochain une mission d'évaluation qui prolongera son contrat.
Par conséquent, elle a affirmé que l'élection qui désignera le futur locataire de la maison de verre de Treichville ne pourra plus se tenir à la date qu'elle avait elle-même annoncée. C'est-à-dire le 20 décembre prochain.
Que retenir de l'annonce qu'elle a faite relative au report du scrutin à venir devant choisir le successeur de feu Sidy Diallo ?
Disons que ce n'est pas une surprise pour nous, car, seul contre tous, nous avions annoncé, et sur plusieurs plateaux télé, que Mariam Dao Gabala n'avait pas l'intention de partir de la FIF à la date indiquée pour la fin de sa mission, à savoir le 31 décembre 2021.
Et pour cause, de nombreuses actions entreprises par cette dernière montraient clairement qu'elle voulait poursuivre son mandat à la tête de l'institution fédérale. Et pourtant, ceux qui ne voulaient pas accepter l'évidence de la vérité de nos dires, ils adoptaient volontairement cette posture pour les besoins de leur cause, à savoir maintenir le football ivoirien dans une normalisation anormale, sont aujourd'hui, obligés de reconnaître que nous sommes dans le vrai.
Sûre d'être maintenue dans son rôle par le metteur en scène, le patron de l'organisation basée, à Zurich, en Suisse, Mariam Dao Gabala peut maintenant mettre à exécution les projets qu'elle nourrissait depuis des mois: réaménager l'équipe de Côte d'Ivoire et la gouvernance de la Fédération de football.
Et surtout mettre les récalcitrants protégés de Patrice Beaumelle, qui le lui adressaient plus la parole, au pas.
Pour se venger d'eux et les humilier, elle a révélé qu'ils vont désormais prêter serment lorsqu'ils seront convoqués en sélection. Autant dire que les Éléphants passent d'un régime civil à un régime militaire.
Par ailleurs, rappelons que la présidente du CONOR n'a pas décidé de son propre chef de permettre à Patrice Beaumelle de poursuivre son aventure en sa qualité de patron du banc de touche des champions d'Afrique 2015. Le technicien français doit son maintien à son poste grâce à une clause de son contrat qui stipule que s'il qualifie les Orange-Blanc-Vert pour la CAN 2022, il les conduira à la fête du football continental prévue, en début d'année, au Cameroun.
Pour revenir au réaménagement de l'équipe de Côte d'Ivoire, annoncé lors du Gabala comedy club, ce jour, la principale actrice de ce show, elle le disait depuis des mois, qu'elle allait remplacer les collaborateurs expatriés du successeur d'Ibrahim Kamara par des expertises locales.
Alors qu'elle a mis fin au contrat des anciens footballeurs ivoiriens engagés à la DTN par l'ex-Comité exécutif sortant de la faîtière de la discipline reine, et ce, sous le fallacieux prétexte que les caisses de la FIF étaient vides, Mariam Dao Gabala veut recruter des techniciens ivoiriens, dont Alain Gouaméné, pour intégrer l'encadrement des Éléphants.
Vous avez dit normalisation? Elle se poursuivra au-delà de la date du 31 décembre 2021. Même si sa présence empêche la FIFA de financer tous les projets de développement du sport roi local.
MG
