
Localité de plus de 17 mille âmes, Lahouda, situé dans la sous-préfecture de Diégonéfla, dans le département d'Oumé, est à la recherche de son développement. «Cette forte population manque potable. Ce qui est une souffrance pour les populations et singulièrement les femmes. En plus, Lahouda plaide pour son érection en sous-préfecture, afin que l'administration soit plus proche de ses administrés», déclarait ce samedi 9 juillet 2021, Tanoh Blé William, chef de terre.
Il s'adressait ainsi au docteur Koné Adama, délégué départemental du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). L'houphouétiste était le parrain de la fête de l'association des femmes Gbans de Lahouda dénommée "Baholié".
Ces femmes, à en croire leur présidente, Sato Chantal, ont décidé de se mettre ensemble pour réfléchir au développement de leur localité et la sortir de sa léthargie.
Pour elle, le cadre du Rhdp est la personne la mieux indiquée pour défendre leur dossier auprès des décideurs. Encore que, soutiennent les femmes Gbans de Laouda, le président Ouattara est très attentif aux préoccupations de son peuple.
Par conséquent, le chef de l'exécutif Ivoirien aura une oreille attentive à leur requête. Quoi de plus normal pour ces femmes de mettre en mission le 2e vice-président du conseil régional du Gôh pour leur apporter le développement dont elles rêvent depuis longtemps.
La réponse du parrain ne s'est pas faite attendre. «En ce qui concerne l'eau, faites une demande signée des autorités villageoises et remettez la moi. Je saurai ce qu'il faut faire», a rassuré le parrain.
À la grande satisfaction de ses filleules. Sur la question de la sous-préfecture, le directeur général de l'école de commerce et de gestion (ECG) a rappelé que c'est un dossier qui remonte à plusieurs années en arrière.
« C'est une affaire qui devait être réglée depuis 2009. Je faisais parti de la commission qui a retenu un certain nombre de localités qu'on devrait ériger en sous-préfecture et en commune rurale. Laouda en faisait parti», a expliqué Koné Adama.
Toutefois, il recommande la patience aux populations de Lahouda.
« La décision ne nous appartient plus. Elle appartient au gouvernement. L'administration est lente, mais elle réalise toujours ce qu'elle promet», fait-il espérer son auditoire.
Poursuivant, le parrain a salué l'initiative des femmes de regarder dans la même direction. «Continuez d'être des femmes solidaires, des femmes au service du développement socio-économique de Laouda. Faites en sorte qu'il continue de faire bon vivre ici à Laouda», a conclu le parrain Koné Adama.
Il n'a pas manqué d'offrir à ses filleules de nombreux cadeaux.
Ziadre Dolin, correspondant régional