
« Le défi, ce sont les infrastructures, sinon nous sommes-là, nous avons les capacités en matière de solutions de paiement », a déclaré Ibrahim Dosso, directeur stratégique et commercial d'OMOA. C'était au cours d'une conférence de presse qu'il a co animée avec le président du groupe, Bart Willems, le jeudi 8 mai 2025, au siège de cette entreprise, à Abidjan-Cocody.
Selon Ibrahim Dosso, le groupe produit aujourdhui 1, 5 million de cartes bancaires en pin mailer (avec une capacité de production de 10 000 cartes/jour), plus de 6 millions de transactions par année, 3000 Guichets automatiques bancaires (Gab) à son actif et plus 100 institutions financières partenaires.
Mais pour lui, malgré tous les efforts, si les infrastructures ne suivent pas; s'il n'y a pas de réseau, l'environnement des affaires n'est pas favorable pour permettre aux banques de s'offrir des équipements (GAB/DAB, TPE), et s'il n’y a pas de cash ça sera peine perdue.
S’agissant de l'avenir des cartes bancaires, en raison de la menace que constitue les paiements mobiles, M. Dosso a soutenu qu'il n’y a pas le feu en la demeure. « Les cartes continueront d'exister malgré l’avènement des mobiles money car certaines personnes préfèrent les actes aux transactions en ligne », a-t-il dit.
Présent depuis plus de 20 ans en Afrique OMAO Group est une fintech, un opérateur technique derrière les transactions financières, travaillant en collaboration avec les institutions financières. Le groupe est présent dans 12 pays dont 11 en Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Congo, Cameroun, Niger, Togo) avec pour objectif de démocratiser l'accès aux services financiers modernes pour les africains, grâce à une expertise et une connaissance des réalités locales. OMOA couvre l'ensemble de la chaîne de valeur des paiements (traitements des transactions monétaires, installation et maintenance des GAB, émission de cartes bancaires et digitalisation des moyens de paiements).