Le Directeur de cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Dr Koffi Aka Charles a animé une conférence de presse le lundi 8 juillet 2024, relativement aux événements malheureux survenus au CHR d’Agboville et à l’Hôpital Général de Port-Bouët.
Les faits
Le dimanche 07 Juillet 2024 aux environs de 16 heures, Samassi Salimou âgé de 43 ans, a mis le feu au bâtiment de pédiatrie du Centre Hospitalier Régional d’Agboville. Et pour cause, le décès de son neveu malade S. A, âgé de 10 ans hospitalisé la veille, et souffrant d’un paludisme sévère avec anémie, selon le diagnostic posé par le médecin. En colère, il s’est servi d’un bidon de 25 litres d’essence et a mis le feu au service, où étaient hospitalisés plusieurs enfants malades. Grâce à la promptitude des sapeurs-pompiers civils le feu a été circonscrit. Mais, il faut déplorer de nombreux dégâts matériels. Le sieur Samassi a été mis aux arrêts pour répondre de ses actes devant la justice.
Idem pour le fait qui s’est produit à l’hôpital général de Port-Bouët, le vendredi 05 Juillet 2024. Dame K. A âgée de 36 ans, ménagère domiciliée à Koumassi a été hospitalisée et prise en charge à l’hôpital général de Port-Bouët. Pendant son hospitalisation, elle a présenté une complication d’hémorragie digestive dont elle est décédée malgré les mesures d’urgences apportées par l’équipe de garde.
Son fils, choqué par le décès de sa mère, s’est adonné à des actes de vandalisme au sein de l’établissement hospitalier.
Dr Koffi souligne que les deux faits constituent une constance et cela dénote de la volonté des parents de se rendre justice.
« Au nom du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, je présente mes sincères condoléances aux différentes familles éplorées. Les services compétents du ministère de la santé sont à pied d’œuvre pour élucider les circonstances des deux décès», a-t-il confié. Sans manquer de condamner ces événements malheureux.
« Le ministère de la Santé se réserve le droit de saisir la justice chaque fois que de tels comportements vont se répéter. », a prévenu Dr Koffi Aka qui a appelé au sens de la responsabilité individuelle et collective.