Lancement des 21 jours d’actions citoyennes de MTN : trois projets majeurs sont au cœur de cette 17e édiction.

Ce programme de bénévolat initié chaque année par le groupe MTN à travers ses 15 filiales dans le monde vise à amener ses employés à contribuer à la mise en œuvre de plusieurs actions sur 21 jours pour le bien-être des leurs communautés.

Pour cette 17e édition, trois projets majeurs sont ciblés par le groupe MTN. Il s’agit du projet ‘’Azito attiéké business’’. Ce projet permettra aux employés de la filiale de procéder à la rénovation d’une unité de fabrication d’attiéké, suivi de plusieurs formations à l’endroit d’une société coopérative de femmes entrepreneures à Yopougon Azito.

Ensuite, le projet ‘’Eco entrepreneuship’’, celui-ci permettra aux employés de pouvoir assister des entrepreneurs évoluant dans l’éco-entrepreneuriat notamment l’éco-tourisme dans la ville de Grand Bassam, ville inscrite dans le patrimoine mondial de l’UNESCO, mais aussi, de sensibiliser les étudiants d’une école hôtelière sur l’éco-entrepreneuriat.

Enfin, ‘’ Le Salon des opportunités de l’entrepreneur’’, qui aura pour objectif de booster et rendre plus visibles les entreprises qui exercent déjà, mais aussi, créer un réseautage avec des rencontres B to B afin de susciter le goût de l’entrepreneuriat aux jeunes ivoiriens.

Présent à cette cérémonie, Jean Louis Kouadio, Représentant du ministre de la jeunesse, de l’insertion de jeunes et du service civique et Djibril Ouattara, Directeur Général de MTN-Ci ont animé un panel autour du même thème.

Djibril Ouattara a expliqué le bien fondé du lancement de Digital Academy le ministère de la jeunesse. Pour lui, il y a une adéquation entre les contenus des formations diplômantes et ce que les jeunes apprennent aujourd’hui dans les écoles par rapports aux opportunités ?

« Nous pensons qu’il y a souvent une adéquation entre le contenu des formations diplômantes que nos jeunes reçoivent aujourd’hui dans les écoles par rapport aux opportunités que leur donne le digital. Nous pensons entre acteurs de ce secteur, nous avons la légitimité de concevoir avec des professionnels, des contenus appropriés et les rendre disponibles aux jeunes quel que soit l’endroit où ils sont ; parce que nous parlons d’être des catalyseurs digitaux, de faire en sorte que les personnes soient connectées sans être assises face à face », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter que cette année, son entreprise prévoit offrir à partir de fin juillet 2023, des opportunités à des milliers de jeunes pour pouvoir s’inscrire en ligne partout où ils sont avec seulement un smartphone.

« Nous allons leur donner un curricula, les suivre, faire en sorte qu’ils puissent avoir une formation avec un diplôme sur les métiers d’avenir. Ce projet sera notre projet phare que nous allons mener les trois prochaines années avec pour ambition de former environ 5 000 jeunes dans ces métiers que nous avons conçu. En-dehors de ça, nous allons accompagner l’État », a-t-il terminé.

Jean Louis Kouadio, Administrateur emploi jeune et Représentant du ministre Mamadou Touré a quant à lui expliqué la place qu’occupe les jeunes dans l’action gouvernementale.

Selon lui, « Les jeunes occupent une place de choix dans l’action gouvernementale. Depuis 2011, un ensemble de politiques et de stratégies ont été mises en œuvre. Dans l’année de la jeunesse, l’idée est de permettre à un maximum de jeune d’être plus proche du marché de travail comme des plus éloignés au marché du travail, d’avoir accès aux offres et services du gouvernement et des entreprises. En 2023, année de la jeunesse, ce sont des axes qui visent à la fois à apporter un traitement holistique aux jeunes, la protection, la sécurité, l’encadrement, l’accès à l’emploi, etc. », a-t-il expliqué.

Pour rappel, plus de 100 projets ont été financé durant ces 16 années d’existence de ces 21 jours d’actions citoyennes, dont la construction et la réhabilitation de 6 écoles, d’un centre de formation et de deux salles multimédias pour les jeunes, le planting de 2100 arbres à travers 26 villes.

KM