Selon nos informations, l’ancien membre de la Commission électorale indépendante (CEI) de 2010 a été interpellé dans une résidence où il se cachait, en compagnie de sa fille. L’opération aurait été menée sans incident majeur, avant son transfert vers un lieu de détention tenu confidentiel.
Figure importante du PPA-CI, Damana Pickass s’était illustré ces derniers mois par des appels à la mobilisation contre la tenue de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, avant de se murer dans le silence depuis plusieurs semaines.
Condamné en février 2025 à dix ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes, à l’issue d’un procès très médiatisé, le vice-président du PPA-CI faisait l’objet d’une surveillance accrue depuis sa disparition de la scène publique.
Aucune communication officielle n’a encore été publiée par les autorités judiciaires ou le ministère de l’Intérieur. Le PPA-CI, de son côté, n’a pas encore réagi à cette interpellation de son vice-président.