La FIFA a décidé, le 24 décembre 2020, le placement sous tutelle de la FIF, et ce, suite au blocage du processus électoral devant désigner le successeur du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo.
organisera l’élection du nouveau Comité exécutif de la faîtière du sport roi, dont le patron est attendu par les acteurs de cette discipline.
Mise sous normalisation par la FIFA, la FIF n’a plus de président depuis le 24 décembre 2020. Le successeur du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo, sera désigné au mois de novembre 2021.
En effet, après la fin précipitée du mandat du Comité exécutif sortant, une situation voulue par la seule volonté de l’organisation basée, à Zurich, en Suisse, le football ivoirien est en attente d’un nouveau président qui aurait déjà été élu en mai 2020.
Après le rejet de la candidature de l’ex-capitaine des Eléphants, Didier Drogba, l’institution dirigée par Gianni Infantino a bloqué le processus, en août, avant d’auditionner, en septembre, les acteurs impliqués dans ce blocage.
Prétextant l’incapacité de l’organe de gestion du football ivoirien à organiser la procédure électorale conforme à ses exigences statutaires et réglementaires, la FIFA l’a mis sous tutelle.
Depuis le mois de janvier et jusqu’au 31 décembre, le CN-FIF dirigé par Mariam Dao Gabala a pour mission de gérer les affaires courantes, de toiletter les textes et d’organiser l’élection du président de la Fédération de football. Elle aura lieu au mois de novembre 2021.
En attendant l’ouverture d’une nouvelle procédure électorale, trois candidats ont déclaré leur intention de briguer le fauteuil laissé vacant par feu Sidy Diallo. Il s’agit du numéro deux du Comité exécutif sortant, Sory Diabaté, l’ex- vice-président de la FIF, sous l’ère Jacques Anouma, Idriss Diallo, et le champion d’Europe 2021, Didier Drogba.
Lors d’une audience avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, le mardi 4 mai 2021, le remplaçant de Sepp Blatter a demandé une candidature unique à la présidence de la FIF.
En réponse à la proposition du patron du gouvernement du ballon rond mondial, le candidat Idriss Diallo a indiqué clairement que le CONOR doit organiser l’élection du président de la FIF au plus tard au mois de novembre prochain comme il l’a promis : ‘’ (…)
Au comité de normalisation, nous vous regardons. Organisez cette élection comme Mme Gabala l’a promis, au plus tard en novembre. Vous avez une responsabilité (...)’’.
En attendant la désignation du futur président de l’institution fédérale, les supputations vont bon train sur la manière, dont il sera choisi.
A l’instar de toutes les élections, il peut y avoir des rapprochements, des alliances, des désistements, ou une volonté de chaque candidat de maintenir sa candidature.
Martial Gohourou