Une division secoue la fédération ivoirienne de taekwondo. L’actuel président Jean-Marc Yacé est prié de céder son fauteuil. Ce qu’il refuse, arguant être dans ses pleins droits. La partie mécontente a tenu une assemblée générale extraordinaire, lui demandant, à 175 voix sur 316( une large majorité des membres actifs) de quitter la présidence de la fédération.
A son tour, Jean-Marc Yacé a animé une conférence de presse au siège de la fédération ivoirienne au cours de laquelle; il a dénoncé l’assemblée générale extraordinaire de l’autre partie.
" Ce n’était pas une assemblée générale, mais simplement une réunion", a martelé Jean-Marc Yacé.
Pour soutenir sa position, M. Yacé et ses collaborateurs ont cité le même article 20, alinéa 2, qui avait permis aux 175 clubs de convoquer cette assemblée.
Ils ont rappelé que l’assemblée générale de la fédération se réunit une fois par an et peut se réunir en session extraordinaire à la demande du président ou des deux tiers des membres du comité directeur, ainsi qu’à la demande motivée de la majorité des associations de base en règle. Ils estiment que ces conditions n'ont pas été respectées dans ce cas de figure.
Jean Marc Yacé a évoqué des tentatives de sabotage à son encontre et a promis de clarifier certaines situations, envisageant même des sanctions si nécessaire.
Concernant l'absence de compétitions nationales, M. Yacé a pointé du doigt son vice-président en charge des Ligues, affirmant que ce dernier est responsable de la mise en œuvre de la feuille de route de la fédération.
Il a également souligné que c'est sous son mandat que le Kukkiwon a été établi en Côte d'Ivoire, indiquant qu’il a besoin de calme pour travailler.