Selon la candidate Simone Gbagbo, la Coalition pour l'alternance pacifique en Côte d'Ivoire-Cap-CI, dont fait partie le MGC, a décidé de ne pas boycotter l’élection présidentielle d’octobre 2025. « Nous avons tous convenu que nous n’irons pas au boycott cette année. », a-t-elle confié. Et d’ajouter : « J’ai tiré les conséquences des précédents boycotts », a-t-elle regretté.
En ce qui concerne la réconciliation, Simone Gbagbo promet une amnistie à son ex-époux Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Blé Goudé et Tidjane Thiam, afin de leur permettre de figurer sur les prochaines listes électorales et de pouvoir être candidat à l’élection présidentielle prévue dans les cinq prochaines années.
La candidate du MGC appelle au pardon et à ‘’la transformation mentale’, basée sur des valeurs telles que l’honnêteté, le travail etc, afin de consolider l’unité nationale.
L’ex-première Dame entend également accroître le nombre d’emplois, une fois élue, en mettant en œuvre une politique d’industrialisation des matières premières agricoles, notamment la transformation locale du binôme Café-cacao.
« C’est avec l’industrialisation qu’on crée des emplois dans le pays. Je souhaite que nous ayons des usines chez nous pour transformer le Cacao. », a-t-elle déclaré, soulignant que cette industrialisation s’étendra dans le domaine de la santé avec la commercialisation des médicaments traditionnels en pharmacie.
« La pharmacopée traditionnelle est très importante. Les Européens viennent prendre chez nous et aller les vendre chez eux. Pourquoi ne pas en faire autant. », a conseillé Simone Gbagbo.
Au niveau de la souveraineté économique, la candidate du MGC envisage une discussion avec les pays ayant en partage le francs cfa, pour un retrait de la Côte d’Ivoire de cette monnaie commune.
« Pour financer et soutenir notre économie, il faut que nous ayons notre argent (ndlr monnaie) », a-t-elle insisté, soutenant qu’il faut sortir du franc CFA par la discussion.
Également, Simone Gbagbo entrevoit la mise en place d’un fonds de souveraineté économique estimé à 110 milliards afin d’organiser, soutenir le secteur informel et lutter contre la pauvreté.