« Je n'appelle à voter pour personne, je ne soutiens aucun candidat. Je soutiens ceux qui rejettent cette manière d’organiser les élections et qui descendent dans la rue. Je suis avec eux », a-t-il affirmé.
Expliquant sa position, l’ex-chef d’État a mis en garde contre une lecture trop hâtive des intentions des manifestants : « Le front commun a appelé à une marche. Ce sont de jeunes gens qui veulent exprimer leur mécontentement, mais ils se retrouvent face à un dispositif sécuritaire impressionnant. Lorsqu’on est effrayé, on ne peut pas prévoir sa réaction ».
Laurent Gbagbo est allé plus loin en remettant en cause la légitimité même du scrutin à venir : « Ce qui est prévu le 25 octobre, ce n’est pas une élection, c’est un braquage électoral. », a-t-il laissé entendre.