Le haro que les occidentaux faisaient sur le 3e mandat des dirigeants africains ne frappera pas le président sortant de la Côte d’Ivoire et pour cause.
Tout simplement, se sont les populations ivoiriennes dans leur entièreté pour ne pas dire des 31 régions qui ont réclamé l’enfant prodige de Dimbokro afin qu’il brique un 3e mandat. Alors que l’ancien fonctionnaire du Fond Monétaire Internationale (FMI) qui a changé le visage de la Côte d’Ivoire profonde en moins de dix ans grâce à son génie créateur, avait lui-même déclaré forfait pour ne pas assumer la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle, il avait présenté son dauphin constitutionnel ou personnel le défunt Amadou Gon Coulibaly (AGC).
Mais, comme le dit l’adage, l’Homme propose, Dieu dispose. Les récents événements tragiques, avec le décès du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, laisse un vide au niveau de l’équipe qu’il avait mis en place. Face à ce cas de force majeure et par devoir citoyen : « j'ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il déclaré.
Dans un discours particulier attendu à l’occasion de 60 e anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’ Ivoire. Alors que d’autres dirigeants du continent ne jurent que par le tripatouillage constitutionnel pour se maintenir au pouvoir. Alassane Ouattara, lui est bien au contraire imposé par les siens, comme pour dire, il entre aussitôt dans le panthéon africain de dirigeant choyé par la base sociale comme par exemple Paul Kagamé du Rwanda pour ne citer que ce dernier.
L’on est fort à penser que jusqu’au dépôt de sa nouvelle candidature à la première élection de la troisième République, les populations ivoiriennes n’ont arrêté de faire pression sur le prince de Kong pour parachever le développement socioéconomique qu’il a amorcé grâce à son génie il ya dix ans. Force était de constater que les mouvements de soutien qui n’ont fait que défiler à la Rue Lepic, siège de son parti, n’ont arrêté leur option offensive tant que leur champion ne dira pas OUI à leur doléance majeure. Depuis le 6 aout, c’est désormais chose faite. Il est candidat au nom du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
A l’heure où nous mettons cet article sous presse, ses adversaires politiques commencent à trembler comme pour dire que leur rêve d’affronter tout autre candidat que Ouattara, est brisé et totalement brisé. Car les observateurs de l’échiquier politique ivoirien disent qu’avec ADO, un 2e tour constitue seulement une chimère comme on le dit le « Takokélé » (un coup KO) est en train de poindre à l’horizon éburnéenne. Les ivoiro-pessimistes disent qu’avec Ouattara candidat, les élections sont terminées. En avant donc pour la réécriture de l’histoire de la Côte d’Ivoire avec les Houphouétistes.
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