L’objectif était de favoriser la détection précoce, afin d’augmenter les chances de guérison et de réduire la mortalité liée à ces pathologies.
Cette initiative s’inscrit dans la dynamique nationale de lutte contre les cancers féminins, notamment ceux du sein et du col de l’utérus, deux maladies qui continuent de faire de nombreuses victimes chaque année.
Au total, 265 femmes issues de divers quartiers de Daloa ont profité de consultations gratuites. En plus des examens médicaux, elles ont participé à des séances de sensibilisation animées par des professionnels de santé, expliquant les bons gestes de prévention et l’importance de se faire dépister régulièrement.
Les médecins ont insisté sur le fait que le cancer du sein, lorsqu’il est détecté tôt, peut être soigné efficacement, sans qu’il soit nécessaire de procéder à une ablation du sein. Grâce aux avancées médicales, plusieurs traitements permettent aujourd’hui de préserver la qualité de vie des patientes.
Concernant le cancer du col de l’utérus, les spécialistes ont rappelé qu’il est largement évitable grâce à la vaccination et au dépistage régulier. Et lorsqu’il est diagnostiqué à un stade précoce, il peut être entièrement guéri, sans recourir à une ablation de l’utérus.
Selon l'OMS, le cancer du col de l'utérus fait 1417 décès sur 2067 cas en Côte d'Ivoire. Pour médecin du monde, faisant référence à l’étude (Sengayi-Muchengeti et al. Publié en 2020), le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes en Côte d’Ivoire et a un taux de mortalité très élevé. Pourtant, il est le cancer le plus évitable, notamment grâce au dépistage précoce des lésions précancéreuses et à leur traitement.