
Abidjan, le lundi 11 août 2025(ivoire.ci)-La Coalition nationale pour la paix au sein du PDCI-RDA, avec à sa tête Pascal Brou, membre du Bureau politique, a lancé un appel urgent pour la tenue d’un Bureau politique pour la désignation d’un nouveau candidat du parti à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, lors d’une conférence de presse, le lundi 11 août.
"Nous appelons urgemment à un Bureau politique pour que nous nous asseyons tous et que nous discutons. Il faut proposer quelque chose aux Ivoiriens qui nous attendent et qui espèrent en nous. Si nous devons demander une alternance par la voie des urnes, nous devons présenter quelqu’un qui fasse l’unanimité d’abord au sein du parti avant de l’offrir aux Ivoiriens", a déclaré Pascal Brou.
Le Coordinateur de la Coalition nationale pour la paix PDCI-RDA a également pointé du doigt la situation actuelle du candidat officiel du parti à la présidentielle, Tidjane Thiam. "Nous sommes à deux semaines et le candidat n’est ni éligible ni électeur. Pis, il n’est pas à Abidjan. Voilà le vrai problème ! C’est un point important qui motive cet appel", a indiqué M. Brou.
Il a insisté sur la nécessité d'une union autour d’un candidat PDCI-RDA éligible. "Plan B, plan C jusqu’à Z, je ne suis pas dedans. Moi, je suis pour que les militants du PDCI-RDA puissent aller voter le 25 octobre avec un candidat du PDCI-RDA, éligible", a-t-il martelé
Pour lui, il est impératif que le parti se réunisse rapidement afin de donner des orientations claires aux militants. "Nous avons soif d’écouter le président Tidiane Thiam sur sa stratégie. Nous avons soif d’écouter la direction du parti sur ce qu’elle va proposer à l’ensemble des militants ainsi qu’aux Ivoiriens", a-t-il ajouté, soulignant que le parti PDCI-RDA, comme le pays est à la croisée des chemins. C’est pourquoi, il demande d'activer des mécanismes internes de dialogue démocratique afin de préserver la cohésion et d’assurer un avenir stable et porteur d’espoir.
Il espère donc que la direction du parti ouvre cette voie pour vider les tensions internes, accentuées par le silence des instances dirigeantes, qui sèment le doute dans l'esprit des militants et des ivoiriens.