Côte d’Ivoire: les agents de justice et populations encouragés à œuvrer au bon fonctionnement du tribunal d’Abobo

M. Mambé a d’abord exhorté les responsables qui ont la charge de diriger ce tribunal à investir leur énergie dans l’entretien des infrastructures et équipements mis à leur disposition avant de sensibiliser les populations à l’entretien de ce tribunal.

 

“Ce palais de justice est désormais le vôtre. Je vous prie donc chers parents d’Abobo, de bien vouloir prendre soin de ce joyau que le président de la République met à votre disposition”, a-t-il déclaré, en présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé.

 

Il dit savoir combien de fois agents et justiciables ne cessent de soutenir le principe d’une amélioration significative des conditions de travail des acteurs de justice. Il a dit avoir été témoin de bien de sollicitations notamment pour  l’amélioration des conditions carcérales.

 

Ainsi, avec l’ouverture de cette infrastructure,  le gouvernement entend améliorer les conditions de travail mais aussi rapprocher la justice et la rendre plus accessible, a expliqué le Premier ministre.

 

Pour sa part, le ministre Sansan Kambilé a rendu un hommage au chef de l’État pour avoir rendu possible, la réalisation de cet ouvrage par sa vision éclairée, faisant  progresser la Côte d’Ivoire dans la construction d’un État de droit fort. Le Garde des Sceaux a réaffirmé l’engagement de son département ministériel à poursuivre la modernisation de l’appareil judiciaire et aussi, veiller à la mise en cohérence des infrastructures et ressources humaines correspondant aux attentes des populations.

 

Bâti sur une superficie de 13 960 m2, les travaux de ce tribunal ont coûté 16,63 milliards FCFA à l’État ivoirien. Il est composé entre autres, de quatre grands bâtiments R+2 et 167 bureaux dont 114 bureaux pour le personnel magistrat et 36 bureaux pour le personnel greffier. Six salles d’audience, une bibliothèque, trois salles d’archives, deux infirmeries, deux restaurants et huit cellules de détention y sont construites.

 

Le  Tribunal d’Abobo couvre les communes d’Abobo, d’Anyama et d’Alépé. Ce ressort densément peuplé et en forte croissance, nécessitait depuis plusieurs années, une juridiction autonome, à même d’absorber les flux judiciaires croissants et d’offrir des services adaptés aux réalités locales.